Weekly ANB1211_06.txt #6



_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 11-12-2003      PART #6/6

* Sudan. Crucial talks - 5 December: The two key figures in the Sudan peace talks are meeting, today, to discuss the final stages of a peace agreement. First Vice President Ali Osman Taha and the leader of the rebel Sudan People's Liberation Army (SPLA), John Garang, will meet at Lake Naivasha in Kenya. At the same time SPLA officials will travel to the capital, Khartoum, for the first time in a 20-year civil war. The unprecedented visit by SPLA officials to Khartoum as guests of the government is a mark of just how far the two sides have come. However, the authorities and the rebels have yet to agree on how to share power and oil wealth. Also: Whether Islamic law will apply in the capital, Khartoum; How oil revenue is to be shared out; what type of international supervision will take place; the status of three central areas: Abyei, Blue Nile State and Nuba Mountains. 6 December: Vice-President Taha and John Garang have begun their talks in Kenya. Yesterday, the rebel delegation received a tumultuous reception in Khartoum. It was the first time Dr Garang's SPLA rebels had entered the city in 20 years of a civil war in which two million people are thought to have died. 9 December: President G.W. Bush telephones Sudan's President and John Garang urging them to sign a peace deal. (ANB-BIA, Belgium, 9 December 2003)

* Soudan. Processus de paix - Le 3 décembre, dans une interview, le leader rebelle John Garang a exprimé son souhait de partager le pouvoir non seulement avec le président el-Béchir et son parti, le Congrès national, mais aussi avec les autres leaders et partis politiques, une fois achevé le processus de paix. Le gouvernement de Khartoum et le Mouvement/Armée de libération du peuple soudanais (SPLM/A) sont engagés dans des négociations de paix au Kenya, d'où sont exclus les autres leaders de l'opposition. -- Le vendredi 5 décembre, une délégation de la SPLA s'est rendue à Khartoum, pour la première fois depuis le début de la guerre civile en 1983. Ils ont été acclamés par la foule. Cette visite survient deux jours après le lancement autorisé des activités politiques de la SPLA dans la capitale soudanaise. "Tous les indices montrent que la guerre dans le sud touche à sa fin", a affirmé le président el-Béchir. Une nouvelle session de pourparlers, que l'on espère officiellement être la dernière, reprend ce samedi au Kenya. -- 9 décembre. Le ministre soudanais des affaires étrangères, Moustapha Osmane Ismaïl, prévoit la signature d'un accord de paix avec la rébellion sudiste avant la fin du mois. Un responsable de l'Autorité intergouvernementale (africaine) de développement (IGAD), qui parraine les négociations, n'exclut pas que la session actuelle des pourparlers, se conclue par un accord qui mettrait fin à près de vingt ans de guerre civile. Cette session est censée se terminer le 19 décembre, mais rien n'interdit aux participants de jouer les prolongations. -Cependant, il n'est pas évident qu'un accord de paix entre le SPLM/A et le gouvernement permette de régler le problème de la rébellion dans le Darfour (ouest). Cette guérilla a affirmé, le 7 décembre, avoir tué autour de 700 soldats gouvernementaux et supplétifs de l'armée dans une contre-offensive. Le Darfour veut être intégré dans les pourparlers de paix. Certaines zones de l'est et du nord du pays s'estiment, elles aussi, écartées du processus de paix. (ANB-BIA, de sources diverses, 10 décembre 2003)

* Tunisie. Radhia Nasraoui cesse sa grève de la faim - L'avocate tunisienne et défenseur des droits de l'homme Radhia Nasraoui a annoncé mercredi 10 décembre la fin de son mouvement de grève de la faim qu'elle observait depuis près de deux mois pour protester contre le "harcèlement" de la police. "Sur le conseil de mes médecins et de mon entourage, j'arrête immédiatement ma grève de la faim", a-t-elle annoncé depuis son domicile aux journalistes en pleurant d'une voix très faible. Nasraoui, qui est âgé de 50 ans, avait cessé de s'alimenter le 15 octobre pour dénoncer ce qu'elle appelle le "harcèlement systématique", les brutalités et la surveillance de la police tunisienne à son endroit et à celui de ses proches. L'avocate, qui dénonce l'"Etat policier" qu'aurait, à ses yeux, instauré le président Zine el-Abidine Ben Ali dans son pays, avait juré d'aller jusqu'au bout de sa démarche, y compris en risquant sa vie, pour faire aboutir son combat contre la torture, l'arbitraire et les emprisonnements injustes. L'an dernier, elle avait observé une grève de la faim similaire qui avait duré 38 jours au total. Le pouvoir tunisien rejette les allégations, d'après lui sans fondement, de l'avocate, qui a pu pratiquer son métier normalement. (www.liberation.fr, 10 décembre 2003)

* Tunisia. Lawyer ends hunger strike - 10 December: A Tunisian human rights lawyer has ended a hunger strike she began in October to protest against alleged harassment by the authorities. Radhia Nasraoui, 50, said doctors and friends had urged her to stop her fast on the 55th anniversary of the Universal Declaration of Human Rights. She said her protest had unmasked what she calls Tunisia's "police state". The authorities deny Ms Nasraoui's accusations, and say and she has been allowed to practise freely as a lawyer. She began her hunger strike on 15 October, saying she was systematically shadowed, that her phone was monitored and her family harassed. (ANB-BIA, Belgium, 10 December 2003)

* Ouganda. La purge dans l'armée - Le jeudi 4 décembre, le ministre de la Défense a rejeté les rumeurs selon lesquelles un complot avorté de coup d'Etat est à l'origine du profond remaniement intervenu dans le commandement de l'armée et qui a vu de nombreux chefs militaires relevés de leurs fonctions. Une trentaine d'officiers de haut rang ont été licenciés lundi dernier sur ordre du président Museveni, après avoir été cités dans une enquête relative à des sommes payées à des soldats "fantômes" au cours des dix dernières années. La mesure est "purement disciplinaire", a expliqué le ministre. (D'après PANA, Sénégal, 4 décembre 2003)

* Uganda. Civilians massacred - On 9 December, MISNA reported that the bodies of 70 civilians killed by Lord Resistance Army (LRA) rebels have been discovered in the sub-county of Amugo, around 35 kms north-east of Lira, in northern Uganda. The Lira district administrator says that the bodies, which were counted by local officials, were those of people who had been killed at different times, probably over a couple of months. The report goes on to state that in the past weeks, the rebels have killed over 200 civilians in the same area, and it appears that many victims were abducted, brought to an isolated location and either killed with machetes or shot dead. (MISNA, Italy, 9 December 2003)

* Ouganda. Découverte de 70 cadavres - Les cadavres de 70 civils tués par les rebelles de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) ont été découverts dans le sous-comté d'Amugo, à quelque 35 km au nord-est de Lira, dans le nord de l'Ouganda. "Il s'agit de personnes tuées à plusieurs moments, probablement en l'espace de deux mois", a indiqué le responsable du district. Au cours des dernières semaines, les rebelles ont massacré au moins 200 personnes dans la zone et il semble que beaucoup de civils kidnappés aient été ensuite abattus. "Des milliers de personnes ont abandonné leurs foyers par crainte des attaques de la LRA", a poursuivi le responsable, "et quand elles retournent dans leurs villages, elles trouvent les restes des victimes des massacres. Nous craignons l'existence d'autres cadavres ailleurs". Le gouvernement local de Lira a demandé aux autorités de Kampala d'augmenter le nombre de militaires dans la région et mobilise dans le même temps des centaines de civils pour protéger la population. Selon les données officielles, 160.000 personnes se trouvent actuellement dans des camps d'accueil de Lira. Mais "au moins 400.000 civils ont pris la fuite, soit l'équivalent de la moitié de la population du district", affirme le responsable. (D'après Misna, Italie, 9 décembre 2003)

* Zambia. Chiluba goes on trial - 9 December: Former president Frederick Chiluba goes on trial, today, accused of the theft of millions of dollars while in office. This is the first of two trials in which the former president is accused of diverting state funds into privately held accounts. Mr Chiluba is charged with the theft of tens of millions of dollars during his 10 years in office. The prosecution alleges this is merely the tip of the iceberg --investigators believe millions more were laundered and re-directed into private accounts and property they have not yet found. Over the last year, thousands of hours have been spent uncovering what the prosecution has described as a highly organised network, through which the former administration is said to have bled the national treasury. It has been dubbed the "matrix of plunder". The prosecution says the trail goes to Belgium, the UK, the USA, South Africa and the Caribbean. Mr Chiluba has previously denied the allegations of theft against him saying they are politically motivated. Chiluba's lawyers deny the charges. The trial is adjourned until 10 Dec. A second trial is due to start on 16 December, in which Mr Chiluba is charged with the theft of some $4 million. (ANB-BIA, Belgium, 9 December 2003)

* Zambie. Frederick Chiluba jugé pour corruption - L'ancien président zambien Frederick Chiluba comparaît à partir de mardi 9 décembre devant un tribunal de Lusaka pour le détournement de millions de dollars de fonds publics pendant ses 10 années au pouvoir, point culminant d'une croisade contre la corruption lancée par son successeur, Levy Mwanawasa. M. Chiluba, 61 ans, chef de l'Etat de 1991 à 2001, comparaît avec six co-accusés, dont l'ancien chef des services de renseignements Xavier Chungu. Lors de ce procès, programmé jusqu'au 12 décembre, ils devront répondre de 169 chefs d'inculpation distincts de vol, corruption et abus de pouvoir, pour un montant total de plus de 29 millions de dollars. Lors d'une récente comparution, Frederick Chiluba, en liberté sous caution, a plaidé non coupable et s'est dit "tout à fait prêt à passer en jugement". Ses avocats n'en ont pas moins mené une intense bataille procédurale pour éviter ou retarder autant que possible le procès. Ils ont notamment vivement contesté la levée de l'immunité présidentielle de Chiluba. (Le Monde, France, 10 décembre 2003)

* Zimbabwe. The Daily News - A reader of ANB-BIA's Weekly News dispatch, living in Zimbabwe, has asked us to remind readers that Zimbabwe's one independent newspaper, The Daily News, is still publishing on A South Africa-based website: <<www.daily-news.co.za>>. He says: "The Daily News is still worth reading for those who want to be informed on developments in our troubled Zimbabwe". (ANB-BIA, Belgium, 5 December 2003)

* Zimbabwe. Pulling out of the Commonwealth - 5 December: President Mugabe addresses the annual conference of his ruling ZANU-PF in the town of Masvingo. He criticises the Commonwealth saying there are "many other clubs to join". 8 December: President Mugabe says he is pulling his country out of the Commonwealth with immediate effect. He says he does not accept the decision made at the Commonwealth Conference in Abuja, Nigeria, to maintain Zimbabwe's suspension indefinitely. ZANU-PF says that Britain and its "white allies" have forced Zimbabwe into a no-win situation which had left it with no choice but to pull out of the Commonwealth. (ANB-BIA, Belgium, 8 December 2003)

* Zimbabwe. Le retrait du Commonwealth - La prolongation "pour un temps indéfini" de la supension du Zimbabwe du Commonwealth, et la conséquente décision de Mugabe de retrait de son pays de cette organisation, a provoqué plusieurs réactions. Ainsi, le 9 décembre, le Kenya a invité le Zimbabwe à réintégrer le Commonwealth: "Il (le Zimbabwe) aurait dû attendre les recommandations du comité des six pays (du Commonwealth) avant de prendre la décision de se retirer" a déclaré Kalonzo Musyoka, le ministre kényan des Affaires étrangères. Pour M. Kalonzo, la décision du Zimbabwe est "peu convaincante". Plus forte a été la réaction de la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC) qui a fustigé la position du Commonwealth sur le Zimbabwe. L'organe de la SADC pour la politique, la défense et la sécurité, dont la présidence est assurée par le Lesotho a fait part de son "profond désaccord" avec la décision de maintenir la suspension du Zimbabwe du Commonwealth. Les membres de la SADC se disent préoccupés par le fait que la question de la participation du Zimbabwe "ait fait l'objet de préjugés", si l'on considère les déclarations de certains participants, avant la finalisation de cette question. Ils réaffirment aussi leur détermination à continuer à aider le peuple zimbabwéen. De son côté, le ministre des Affaires Etrangères Stan Mudenge a déclaré que, puisque le Zimbabwe s'était retiré du Commonwealth et ne reconnaissait plus la reine Elizabeth II de Grande-Bretagne comme la patronne de ce club, les Etats membres de l'organisation devaient désormais changer le nom de leurs missions diplomatiques au Zimbabwe de "Hauts commissariats" en "ambassades", afin de refléter la position d'Harare. Le Zimbabwe accuse les membres puissants du Commonwealth, particulièrement la Grande-Bretagne et l'Australie, de manipuler l'organisation dans une tentative de l'obliger à revenir sur ses politiques agraires controversées, dans le cadre desquelles des milliers de fermes des Blancs ont été saisies pour être redistribuées aux paysans sans terre. (D'après PANA, Sénégal, 9-10 décembre 2003)

* Zimbabwe. Mugabe and the cyber society - 9 December: Zimbabwe's President Robert Mugabe has travelled to Geneva to attend a United Nations meeting on the information society. The summit will discuss how developments such as the internet have affected the world. It is not known whether he will address the meeting but his presence is a calculated act of defiance. He is under sanctions from the European Union and the United States but is free to travel to Switzerland. 10 December: President Mugabe attacks global inequality and what he describes as the imperious attitudes of the United States and Britain. His speech stands out from the mostly bland interventions of other world leaders at this internet summit. They generalise about the great potential of internet technology and the need to spread these advantages to the developing world. Mr Mugabe, by contrast, says there can be no just information society without more social equality. He says there is no point in providing poor people with computers unless they are also given electricity and a phone network to run them. He then attacks the general world order, saying digital technology is being used by some to dominate the globe. (ANB-BIA, Belgium, 10 December 2003)

Weekly anb1211.txt - #6/6 -  THE END


*******************************************************************
Un homme meurt chaque fois que l'un d'entre nous se tait devant la tyrannie (W. Soyinka, Prix Nobel litterature)
                     --------
Everytime somebody keep silent when faced with tyranny, someone else dies (Wole Syinka, Nobel Prize for Literature) *
*******************************************************************
AFRICAN NEWS BULLETIN - BULLETIN D'INFORMATION AFRICAINE
A fornigtly publication of African news and information
Bi-mensuel d'information et actualite africaine
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

We hope you find our WEEKLY NEWS informative and helpful. But maybe you don't know our printed AFRICAN NEWS BULLETIN/BULLETIN D'INFORMATION AFRICAIN? - For further information and informed comment about Africa, YOU NEED TO READ IT - Why not send for a FREE COPY and Subscription Details from our address on: editor at anb-bia.org> ?

Trouvez-vous nos "WEEKLY NEWS" interessantes et utiles? Mais peut-etre vous ne connaissez pas notre publication BULLETIN D'INFORMATION AFRICAINE / AFRICAN NEWS BULLETIN? - Il s'agit d'UN INSTRUMENT INDISPENSABLE pour mieux comprendre et mieux connaitre l'actualite africaine. - Pour recevoir une copie gratuite et plus de renseignements pour un abonnement envoyez-nous un simple E-mail avec votre requete et votre adresse postale.

**********************************************************************
Greetings from: ANB-BIA, Av. Charles Woeste 184,B-1090, Brussel, Belgium
Ph.: 32-2 420.34.36-Fax: 32-2 420.05.49 - e-mail: <editor at anb-bia.org>
WWW:  http://www.anb-bia.org
-------------------------------------------------------------------------