HRW accuse les rebelles du RCD d'abus des droits humains



Title: HRW accuse les rebelles du RCD d'abus des droits humai



Kigali, Rwanda (PANA) -  Human rights watch (HRW), organisme de
défense des droits humains basé à New York a accusé les rebelles
du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), soutenus par
le Rwanda, de se rendre coupables de graves violations des droits
humains en République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris
vendredi de source officielle.

La conseillère principale auprès de la Division Afrique de HRW,
Alison Des Forges a indiqué que les responsables du RCD ciblent
les organisations de défense des droits humains, contraignant
leurs militants à remettre directement aux rebelles et non aux
autres organisations étrangères de droits humains, les rapports
qu'ils ont rédigés sur ces violations.

"Ensuite, ces militants qui causent des soucis aus rebelles sont
battus comme plâtre", a-t-elle affirmé en regrettant ces
agissements du mouvement rebelle.

HRW, cite à Goma (Est) de la RDC le cas d'un certain Bayunda,
chef du Centre pour les recherches sur l'environnement, la
démocratie et les droits de l'Homme, une organisation qui dénonce
régulièrement les abus commis par les responsables du RCD.

M. Bayunda a été arrêté le 15 mars 2002 par des membres du RCD
qui lui ont "donné des coups de pied et l'ont battu avec des
matraques et des crosses de fusil", affirme HRW.

"Après son libération, intervenue plus tard dans la journée, il
vomissait du sang et portait des plaies ouvertes sur son dos, ses
fesses et à la bouche", a encore révélé l'organisation de défense
des droits humains.

M. Bayunda avait été arrêté après avoir rencontré des
responsables de la sécurité pour discuter de l'arrestation et de
la détention, le 9 mars, de Raphael Paluku Kyanau, directeur
d'une station de radio communautaire à Kanyabayonga, au nord de
Goma, indique HRW.

Le journaliste devait se rendre à un atelier de formation
organisé à Nairobi, au Kenya, par le Conseil panafricain des
églises à l'intention des hommes de presse.

D'autres arrestations arbitraires ont aussi été dénoncées par
HRW, notamment celle du directeur d'une organisation non
gouvernementale (GEAD) à Goma, Deo Baabo qui aurait été arrêté et
gardé en détention pendant plusieurs jours pour subir des
interrogatoires.

Au début du mois de mars, un autre journaliste de la Radio
télévision nationale du Congo avait été arrêté par les autorités.






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