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IRAQ: RUGOVA, SE A FAVORE PACE GUERRA PUO' ESSERE MORALE  

(ANSA) - TERNI, 13 FEB - ''La guerra e' sempre il mezzo estremo, ma quando e' a favore della pace e non della distruzione, allora puo' essere considerata morale'': lo ha detto il presidente del Kosovo, Ibrahim Rugova, che e' in visita ufficiale a Terni, dove gli sono stati conferiti oggi il premio ''San Valentino un anno d' amore'' e la cittadinanza onoraria. Stamani Rugova ha incontrato un centinaio di studenti delle scuole superiori della citta'. Presenti il vescovo, mons. Vincenzo Paglia, e il sindaco, Paolo Raffaelli. Rispondendo alle domande dei ragazzi, il presidente del Kosovo ha aggiunto che ''oggi per quel che riguarda l' Iraq, il mondo civile sta facendo tutti gli sforzi per evitare la guerra, ma purtroppo questa puo' essere un impegno per evitare che armi pericolose per tutta l' umanita' vengano lasciate nelle mani di persone irresponsabili''. E ha anche paragonato Milosevic e Saddam Hussein: ''Hussein e Milosevic - ha detto - in quanto dittatori si assomigliano. Il problema che si pone il mondo civile e' quello di annullare le potenzialita' dei dittatori, per andare sempre piu' verso la democrazia''. Ad un' altra domanda, Rugova ha risposto: ''Noi kosovari dobbiamo ringraziare Dio per l'intervento della Nato che e' servito a salvare un popolo e una civilta'''. (ANSA). YMT-PE 
13/02/2003 15:00 
 
http://www.ansa.it/balcani/kosovo/20030213150032473255.html


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From      : "Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia" <jugocoord at libero.it>
Date      : Mon, 17 Feb 2003 15:30:52 -0000
Subject : [JUGOINFO] Iraq, Jugoslavia,  di nuovo Iraq / 9 BIS


CON QUESTA "SINISTRA" LA GUERRA NON LA FERMEREMO MAI...

La posizione del giornalista kosovaro-albanese Veton Surroi - 
favorevole ad una aggressione militare USA contro l'Iraq - e' stata 
da questi espressa anche in un articolo su "Le Monde" che 
riproduciamo di seguito.

Si noti che Surroi e' uno dei leader kosovaro-grandealbanesi dei 
quali l
cate lodi 
negli anni passati. In particolare, la "guru" dei balcanologi di "Le 
Monde Diplomatique" Catherine Samary - recentissimamente al centro 
di una accesa polemica con Michel Collon attorno a queste questioni -
ha dichiarato che Surroi e' uno di quei kosovaro-albanesi dei quali 
ha grande stima, insieme ad Adem Demaci (gia' leader politico dei 
tagliagole assassini dell'UCK).

All'indomani delle oceaniche manifestazioni contro la guerra in 
tutto il mondo, dobbiamo purtroppo registrare la mancata presa 
d'atto di tutte queste incongruenze ed il persistere di una 
ipocrita "rimozione" della vicenda jugoslava e "kosovara" in tutta 
la "sinistra" non-antimperialista. Se continuiamo ad affidarci a 
questa "sinistra" sciovinista filo-occidentale le guerre, stiamone 
certi, non le fermeremo mai.

Italo Slavo

---

Les tyrans ne tombent que sous les bombes

par Veton Surroi
Le Monde du samedi 15 février

J'étais membre de l'opposition irakienne contre Saddam Hussein
aujourd'hui, je ressentirais ce que j'ai ressenti il y a cinq ans en 
écoutant les arguments, émanant surtout des Européens, expliquant 
pourquoi il ne fallait pas utiliser la force militaire contre la 
Serbie de Slobodan Milosevic.

Les arguments sont similaires dans les deux cas. Dans les deux cas, 
ils sont devenus partie intégrante de la tactique pour gagner du 
temps avant les bombardements. La litanie est la suivante : "Il faut 
donner une chance à la paix." "Les bombes ne peuvent pas apporter la 
démocratie." "Une attaque militaire menacerait la stabilité de la 
région." "Les Etats-Unis utilisent la puissance militaire pour 
établir leur domination."
Tous ces arguments se sont révélés faux dans le cas du Kosovo.

Dans ce cas, le désir européen de gagner du temps n'a pas tenu 
longtemps. Milosevic n'a pas saisi la dernière chance d'un accord de 
paix lors des négociations de Rambouillet, et la France et 
l'Allemagne ont été contraintes de rejoindre l'alliance américano-
britannique, très déterminée, p
ce aux négociations parrainées par l'Europe, il y ait 
eu une chance de paix, Milosevic s'est servi de ces discussions pour 
consolider sa position au Kosovo. Finalement, seul le bombardement 
de la Serbie de Milosevic a arrêté le génocide des Kosovars, inversé 
le processus de nettoyage ethnique et permis le retour chez eux de 
près de 1 million de réfugiés.

Les bombes seules, naturellement, n'ont pas amené la démocratie, mais
elles étaient une condition préalable : le Kosovo a eu l'occasion, 
pour la première fois dans son histoire, de mettre en place des 
institutions démocratiques.
La débâcle qu'a apportée la pluie de bombes de l'OTAN sur la Serbie 
a été le début de la fin pour Milosevic. Aujourd'hui, la Serbie 
construit péniblement et patiemment un état démocratique.

Les Etats-Unis n'ont pas établi leur domination. En fait, ils ont 
plus ou moins laissé la zone sous la responsabilité de l'Union 
européenne et des Nations unies par le biais de leur protectorat au 
Kosovo.

Comment la situation d'alors est-elle comparable avec la période
préparatoire qui précède une éventuelle guerre contre l'Irak ? Les 
raisons majeures pour s'opposer à la guerre contre l'Irak ont changé 
au fil des semaines.
D'abord, les principales autorités européennes ont insisté sur le 
fait qu'elles s'opposeraient à une action unilatérale américaine et 
demanderaient l'aval des Nations unies. Maintenant que la résolution 
1441 du Conseil de sécurité, approuvée par les Européens, autorise 
de facto toute action nécessaire contre le régime de Saddam Hussein, 
elles soulèvent d'autres arguments allant de "il n'y a pas de 
preuves" à "on ne peut pas bombarder tous les régimes qu'on n'aime 
pas" ou "toute cette affaire revient au fait que l'Amérique veut 
avoir la mainmise sur les gisements de pétrole irakiens".
Mon expérience au Kosovo avec Milosevic laisse penser que l'argument
devrait être retourné : quelqu'un espère-t-il avec réalisme que 
Saddam Hussein quittera le pouvoir de son plein gré ou par u
émocratique ? S'il n'abandonne pas le pouvoir 
de l'une de ces deux manières, existe-t-il une autre façon d'arrêter 
le mal qu'il inflige, en particulier à son propre peuple ? Saddam 
Hussein est un tyran et constitue une menace contre la loi 
humanitaire internationale, la stabilité de la région et la paix 
mondiale au même titre que Milosevic. Pourtant, alors que le boucher
des Balkans est jugé pour crimes contre l'humanité à La Haye, on 
accorde le bénéfice du doute au tyran de Bagdad.

C'est là que la guerre entre en jeu. La plus terrible des activités
humaines, la guerre, est sur le point de commencer. Si mon 
expérience peut servir de guide, cette guerre abattra malgré tout le 
régime de Saddam et créera les conditions d'une démocratie pour le 
peuple irakien. Saddam étant du même acabit que Milosevic, nous 
savons une chose sur eux : seule une pluie de bombes leur fera 
lâcher leur emprise sur le pouvoir.

Quand cela se sera produit, de nouvelles questions émergeront 
néanmoins.
Qu'arrivera-t-il dans l'Irak de l'après-Saddam ? Quelle sera la 
nature de l'autorité internationale ? Quel genre de transition vers 
la démocratie peut se faire dans un Irak souverain ? Et comment ce 
genre d'autorité va-t-il affecter l'équilibre régional des Etats 
voisins qui ne sont pas des démocraties, mais des retombées de la 
fin de l'Empire ottoman ainsi que de la pax britannica ?

Si j'étais membre de l'opposition irakienne, ou encore une partie
concernée appartenant à l'Occident ou à la région, je commencerais 
alors à m'inquiéter.
Au cours des derniers mois, un débat a eu lieu sur l'opportunité de 
faire la guerre contre Saddam. Il est désormais clos pour 
l'essentiel, car les forces présentes sur le théâtre des opérations 
ont atteint un point de non-retour.

Je sais par mon expérience au Kosovo que les lendemains arrivent 
beaucoup plus tôt qu'on ne les attend. L'opposition doit être prête 
à embrasser la cause pour laquelle la bataille a été gagnée.

Le monde doit se rappeler comm
 déroulée 
et comment les peurs sans fondement qui inquiétaient tant les 
Européens ne se sont jamais matérialisées. Il doit tirer la leçon du 
cas Milosevic : il faut une puissance militaire pour renverser les 
tyrans lorsque tout, y compris les négociations ou les inspections, 
a échoué. Le changement ne viendra que lorsque les bombes 
commenceront à pleuvoir.


Veton Surroi est rédacteur en chef et éditeur de Koha Ditore au 
Kosovo.


--- In crj-mailinglist at yahoogroups.co., "Coord. Naz. per la 
Jugoslavia" ha scritto:

Iraq, Jugoslavia, di nuovo Iraq / 9: Kosovaro-albanesi al fianco 
degli USA contro l'Iraq

Il noto "giornalista indipendente" albanese-kosovaro Veton Surroi - 
uno di quelli legati al carrozzone dei media jugoslavi antiMilosevic 
stipendiati dalla CIA attraverso la Fondazione Soros e presentati in 
Italia come simboli della "lotta per la democrazia" - ha dichiarato 
recentemente tutto il suo appoggio agli USA in caso di aggressione 
all'Iraq. Sull'"International Herald Tribune" Surroi ha fatto un 
parallelo esplicito tra l'intervento "umanitario" del 1999, che 
avrebbe "fermato il genocidio in atto nella Kossova", ed il 
paventato intervento USA contro l'Iraq.

http://www.rferl.org/newsline/2003/02/4-SEE/see-110203.asp

Radio Free Europe/Radio Liberty
February 11, 2003

KOSOVAR LEADER CALLS FOR MILITARY STRIKE ON IRAQ 

Veton Surroi, who is Kosova's best-known journalist
and a highly respected political figure, wrote in the
"International Herald Tribune" of 11 February that the
current Western debate on Iraq reminds him of the
discussion regarding Kosova at the start of 1999.
Surroi argues that "though peace was given a chance
through European-sponsored negotiations, [President
Slobodan] Milosevic only used those talks to entrench
his position in Kosova. In the end, it was only the
bombing of Serbia that stopped genocide of Kosovars
and ultimately allowed the return of almost a million
refugees to their homes." He added that "since Saddam
is of the
ame ilk as Milosevic, we know something
about them both: Only falling bombs will shake them
from their hold on power.... I know from my experience
in Kosova that the day after comes far earlier than
you expected. The [Iraqi] opposition must be prepared
to take up the cause for which the battle was won."
Surroi concluded, "The world ought to recall how the
war for Kosova unfolded and how Europe's unfounded
fears never materialized. One should remember from the
case of Milosevic that it takes military might to
topple tyrants, after everything else has failed." PM

--- Fine messaggio inoltrato ---



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