Weekly anb04033.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 03-04-2003      PART #3/7

* Congo-Brazza. Barrage hydro-électrique - Le Congo et la Chine ont signé un accord pour la construction d'un barrage hydro-électrique au nord-est de Brazzaville, a annoncé le 28 mars Radio-Congo. Ce projet d'un coût de 280 millions de dollars sera financé à hauteur de 85% par la Chine sous forme de crédit et de 15% par le Congo. Le crédit sera remboursé pendant 15 ans au taux d'intérêt de 0,20%. Le barrage permettra de réduire les difficultés du Congo pour s'approvisionner en énergie électrique et sa dépendance dans ce domaine vis-a-vis du Congo-RDC. L'actuelle centrale hydro-électrique à Brazzaville est alimentée par le barrage de Moukoukoulou, qui a été endommagé lors des différentes guerres civiles, et fonctionne au ralenti. (AFP, France, 28 mars 2003)

* Congo-Brazza. Ebola maîtrisée en partie - L'épidémie de fièvre hémorragique Ebola est partiellement maîtrisée dans le nord-ouest du Congo, où la maladie a tué 114 personnes sur 128 cas enregistrés. L'épidémie d'Ebola a fait son apparition en janvier dans les districts de Mbomo, où elle avait déjà sévi en 2001-2002, et de Kellé, respectivement à 700 et 800 km au nord de Brazzaville. (Le Figaro, France, 31 mars 2003)

* Congo (RDC). 500.000 déplacés en Ituri - Le région de l'Ituri, frontalière avec l'Ouganda, compte actuellement de 500.000 à 600.000 déplacés, ayant fui la violence. Plusieurs organisations humanitaires essaient de venir à leur aide. Si une partie d'entre eux a commencé à revenir à Bunia, nombreux sont ceux qui sont toujours en fuite dans la grande forêt équatoriale. Nombreux aussi sont ceux qui refusent de rentrer chez eux parce qu'ils n'habitent pas en ville et que, dans la brousse, l'instabilité et l'insécurité sont grandes. L'ONG Memisa a commencé à aider les déplacés. Le 31 janvier, un avion quittera Kinshasa pour Bunia avec 6 tonnes d'aide; ensuite il se rendra à Kampala pour y prendre 7 tonnes et les amener à Bunia. (D'après La Libre Belgique, 29 mars 2003)

* Congo (RDC). Des ONG appellent au retrait des troupes étrangères - Des ONG européennes membres du Réseau européen Congo (REC) et de la Concertation chrétienne pour l'Afrique centrale (CCAC) ont invité, mardi, les gouvernements de leurs pays respectifs à prendre des initiatives pour contraindre le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi à retirer "sans délai" leurs troupes de la RDCongo. Elles ont en outre appelé à un renforcement de la Mission de l'ONU en RDCongo (MONUC) pour qu'elle vérifie ce retrait ainsi que l'arrêt de tout soutien étranger aux groupes armés et aux rébellions congolaises. Au moment où le monde entier a les yeux tournés vers la crise irakienne, des milliers de soldats rwandais, burundais, et ougandais ont franchi différents postes frontaliers du Congo ces deux dernières semaines et se sont positionnés dans la zone orientale du pays, ont révélé les ONG. Les ONG estiment qu'une réaction rapide et ferme de l'Union européenne et de ses Etats membres, est essentielle pour éviter un nouveau bain de sang dans l'Ituri. Les ONG européennes font état d'environ 5000 soldats rwandais entrés depuis le 14 mars 2003 dans le Nord-Kivu (par Rutshuru), au Sud-Kivu (par Ruzizi 2), et à Bukavu (par Kamanyola). Malgré toutes ces allégations émanant de plusieurs sources indépendantes et même de la MONUC, le Rwanda et l'Ouganda nient aucun soldat sur le territoire congolais. (PANA, Sénégal, 1er avril 2003)

* Congo (RDC). Final power-sharing administration approved - 1 April: Congo's government and rebel representatives have endorsed the creation of a power-sharing administration after almost five years of civil war. More than 350 delegates meeting in the South African resort of Sun City also agreed to a new constitution. The deal is due to be signed on 2 April and if implemented, will lead to elections in two years time -- the first democratic elections since independence from Belgium more than 40 years ago. But one delegate says that discussions are continuing over the distribution of military posts in the new army. And fighting in the east of the vast country still continues, raising doubts about whether the deal will hold. The deals, grouped under a document called The Final Act, are supposed to be formally signed on Wednesday, but is unclear whether Congolese President Joseph Kabila and MLC rebel leader Jean-Pierre Bemba will attend. In a message delivered on his behalf, the United Nations Secretary-General, Kofi Annan, said the meeting marked a breakthrough which was potentially of great importance for the whole of Africa. Under the deal, President Joseph Kabila keeps his post, while rebels and the civilian opposition get vice-presidential posts in a two-year transitional authority. 2 April: Representatives of the government and rebels in Congo sign a deal intended to end almost five years of war. However President Joseph Kabila and MLC rebel leader Jean-Pierre Bemba do not personally sign the two page document. The deal includes a new constitution and a power-sharing administration which is supposed to oversee Congo's first democratic elections since 1960 in two years' time. But there are still questions over integrating the different factions into a new army, while rebel leaders are unsure about their security in the capital, Kinshasa. The signing is witnessed by the leaders of South Africa, Botswana, Namibia, Zambia and Zimbabwe. South Africa's President Thabo Mbeki welcomes the deal but also sounds a word of caution. "You know better than I do that the implementation of historic agreements you have entered into will not be easy. Your problems will originate both from within Congo and from elsewhere, outside your borders. To overcome them will require a single-minded commitment to serve." "Brothers and sisters, let us stop destroying our country - the Democratic Republic of Congo," said Cardinal Frederic Esthou, who blessed the signing ceremony and the interim government. The signing endorses an agreement last December and a new constitution reached last month. (ANB-BIA, Belgium, 2 April 2003)

* Congo (RCD). Chinese peacekeepers leave for Congo - A 158-strong engineering company of Chinese peacekeepers, and an eight-person medical team have left Beijing for Congo RDC. They are an advance party of the 175 troopers and 43 medical staff, including 13 female doctors and nurses, to be sent to Congo by China. This is the second time China has sent a detachment of military personnel to join a United Nations-sponsored overseas peace-keeping mission. Eight hundred Chinese engineering troops participated in the peacekeeping mission in Cambodia in 1992 and 1993, building and rebuilding two airports, and building 36 bridges and 500 km of roads. (People's Daily Online, PR-China, 2 April 2003)

* Congo (RDC). Vers la transition, entre menaces et dénonciations - A quelques jours de la reprise, en Afrique du Sud, des pourparlers de paix intercongolais, le Rwanda laisse planer la menace d'une nouvelle intervention militaire au Congo-RDC, écrit le quotidien français Libération. Le 27 mars, Kigali a accusé le gouvernement de Kinshasa de violer l'accord de paix signé par les deux pays en juillet dernier à Pretoria. Cet accord prévoyait le retrait des troupes rwandaises de la RDC en échange du désarmement et du rapatriement des militaires hutu rwandais présents à l'est du pays. Le Rwanda, qui affirme avoir rempli ses obligations, reproche aux autorités de Kinshasa de continuer à livrer des armes aux extrémistes hutu rwandais qui combattent aux côtés de son armée. -- De son côté, le 1er avril le RCD-ML de Mbusa Nyamwisi, rébellion mineure basée dans le nord-est du pays et soutenue par Kinshasa, a vivement accusé les troupes rwandaises d'avoir investi Bunyatenge, en territoire congolais sous son administration, à une centaine de kilomètres de la frontières rwandaise. Il a aussi accusé la MONUC (Mission des Nations unies au Congo) d'inertie et d'indolence "frisant la complicité avec le régime agresseur du Rwanda". La MONUC, pour sa part, a dénoncé à Kinshasa la prise, le 29 mars, des localités de Muhanga et de Bunyatenge, dans le Nord-Kivu (nord-est) par le RCD/Goma, soutenu par le Rwanda. Selon la MONUC, ces opérations mettent en danger les opérations DDR (désarmement, démobilisation et rapatriement) pour lesquelles elles ont déjà ouvert un centre à Lubero. -- Ce même 1er avril, à Sun City (Afrique du Sud), lors d'une séance plénière, les 362 délégués du dialogue intercongolais ont adopté dans un tonnerre d'applaudissements une Constitution et des résolutions ouvrant la voie à une transition vers des élections libres en RDC, dans deux ans. La cérémonie officielle qui doit marquer le début de la transition doit se dérouler mercredi à Sun City, sous la présidence du chef d'Etat sud-africain, Thabo Mbeki, et de plusieurs de ses homologues d'Afrique australe invités. Mais le président rwandais Paul Kagame a annoncé qu'il ne ferait pas le déplacement et on ignore si le président de la RDC, Joseph Kabila, sera présent. La prochaine étape du processus est prévue le 6 avril à Kinshasa quand M. Kabila devra promulguer la Constitution et prêter serment. -- Dans la soirée du même jour, on apprenait qu'un sommet entre les présidents Kabila (RDC), Kagamé (Rwanda) et Museveni (Ouganda) aura lieu le 9 avril au Cap (Afrique du Sud), à l'initiative et sous les auspices du président sud-africain Thabo Mbeki, avec l'appui du secrétaire général de l'Onu. Selon des indiscrétions, les quatre chefs d'Etat devraient discuter de la présence persistante de troupes étrangères sur le territoire de la RDC en dépit des accords de paix, de leur retrait, et du début prochain de la transition politique. -- 2 avril. Ni le président Joseph Kabila, ni le chef de la rébellion du MLC Jean-Pierre Bemba, n'étaient présents à la cérémonie solennelle de signature des accords de Pretoria. Certains doutent de la viabilité de la paix. Cependant, le porte-parole de la Monuc a annoncé à Kinshasa le début des travaux de mise sur pied de la Commission de pacification de l'Ituri, qui aura pour mission de créer, après le départ des troupes ougandaises, une administration indépendante. (ANB-BIA, de sources diverses, 3 avril 2003)

* Côte d'Ivoire. Ambassadeur saoudite assassiné - Le vendredi matin, 28 mars, l'ambassadeur d'Arabie saoudite à Abidjan, Mohamed Ahmed Rachid, a été retrouvé mort, assassiné, dans l'immeuble où il habitait. L'ambassadeur, qui vivait au 17e étage de cette tour, a été retrouvé nu dans la cage d'escalier au 15e étage, baignant dans une mare de sang. Les circonstances exactes de l'assassinat ne sont pas claires pour le moment. Le gouvernement ivoirien a condamné cet acte de barbarie et a présenté ses condoléances aux autorités saoudiennes et à la famille du défunt. (Le Figaro, France, 29 mars 2003)

* Côte d'Ivoire. Rebels meet with Ghana's President Kufuor - 1 April: Côte d'Ivoire's rebel leaders meet with Ghana's President, John Kufuor, who helped broker a new unity government that insurgents have boycotted. Rebel leader Guillaume Soro, says lack of security is keeping the rebel representatives in the government, from moving into their offices in the commercial capital, Abidjan. 2 March: Rebels say they will now end their boycott of the new government of national unity, raising hopes of a peaceful resolution to the fighting. A spokesman for the rebels say they will join a cabinet meeting scheduled for tomorrow in Yamoussoukro. But he adds: "But we do so with reservation. We reserve the right to quit the government if are concerns are not resolved". (ANB-BIA, Belgium, 2 April 2003)

Weekly anb0403.txt - 3/7