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WEEKLY NEWS ISSUE of: 06-02-2003 PART #2/6


* Angola. Aide européenne et japonaise - L'Union européenne va débloquer la somme de 210 millions d'euros pour financer des programmes sociaux en Angola durant le quinquennat 2003-2007, a-t-on appris de source officielle à Luanda. Priorité sera donnée à l'assistance alimentaire, à la réduction de la pauvreté et à l'amélioration du système d'éducation et de réintégration des déplacés. La somme accordée sera également utilisée pour la promotion des droits humains, de la liberté d'expression et de la légalité, ainsi que pour la reconstruction des infrastructures et le développement économique. Le Commissaire européen à la Coopération, Poul Nielson, qui a terminé sa visite en Angola le mercredi 29 janvier, avait annoncé le lundi l'octroi de 8 millions d'euros pour renforcer les aides humanitaires durant l'année 2003. -- D'autre part, le gouvernement japonais a accordé plus de 700.000 dollars à l'ONG américaine Halo Trust pour contribuer au déminage dans les provinces de Benguela, Huambo et Bié. Ce don est le deuxième du genre du gouvernement nippon à cette organisation. L'Angola est l'un des pays les plus minés du monde, avec entre 5 et 7 millions de mines dans son sous-sol, selon un rapport publié fin 2002. (D'après PANA, Sénégal, 31 janvier 2003)

* Angola. Unita leader stepping down - 4 February: The temporary leader of Angola's former rebel group has said he will not seek election at the Unita congress this year. The new Unita leader is expected to contest elections against President Jose Eduardo Dos Santos, which could be held next year. General Paulo Lukamba Gato became Unita leader after the death of Jonas Savimbi last February, followed shortly afterwards by that of his deputy, Antonio Dembo. This led to an end to the country's 27-year war, which left some one million people dead. Correspondents say that General Gato's withdrawal from the leadership race leaves two front-runners: Isaias Samakuva, Unita's former representative in Paris, and Abel Chivukuvuku, a current member of parliament. (ANB-BIA, Belgium, 4 February 2003)

* Botswana. Bracing itself for drought - Botswana, like the rest of southern Africa, is bracing itself for a drought and its impact on food security. Only four percent of available land for cultivation was ploughed this rainy season, the Minister of Finance Baledzi Gaolethe warned in his budget speech on 3 February. He said the overall hectarage ploughed up to 31 December 2002 was 14,105 ha out of the national baseline area of 325,000 ha. In addition, the condition of livestock had also deteriorated as a result of poor grazing, arising from the dry spell. An official in the Department of Local government said that Gaolethe had decided to extend the country's drought relief interventions, traditionally lifted during the rainy season, to assist those adversely affected by the lower than normal rainfall. The programme includes assistance in the form of public works schemes -- which would give hard-pressed families a cash injection to buy food -- feeding programmes for vulnerable groups including children under the age of five, people with tuberculosis and underweight expectant mothers. It also allows people to register as temporarily destitute to receive welfare assistance to tide them over. The programme includes the delivery of water bowsers to communities whose boreholes have dried up because of the fallen water table. It also safeguards livestock, one of the biggest assets of the Batswana, through the temporary distribution of subsidised livestock feed. However, there was currently a shortage of feed and the Botswana Press Agency (BOPA) reported that farmers were travelling to neighbouring countries to source supplies. (IRIN, Kenya, 4 February 2003)

* Burundi. La paix dans une phase délicate - Le processus de paix en cours au Burundi est dans sa phase la plus délicate avec les réformes des forces de défense et de sécurité qui pourraient amener des résistances au sein de ce corps, y compris par un coup de force, a déclaré le 2 février le représentant spécial de l'Union européenne, Aldo Ajello, au terme de sa visite de quatre jours à Bujumbura. Il a ajouté aussitôt que la communauté internationale ne tolérera plus des coups d'Etat comme par le passé, ayant conscience de "la nécessité d'aider les Burundais à nouer avec une vie démocratique normale, à travers une alternance pacifique au pouvoir". Aux termes des accords sur un cessez-le-feu définitif, il est question de former une nouvelle armée nationale "ethniquement" équilibrée, ce qui suppose des départs à tous les échelons de l'actuelle armée à dominante tutsi, ethnie minoritaire, et des entrées de combattants rebelles de la majorité hutu. (PANA, Sénégal, 2 février 2003)

* Burundi. Combats à Bujumbura - Le dimanche soir 2 février, sept civils ont été tués lors d'échanges de tirs entre l'armée et des rebelles au nord de la capitale Bujumbura. Les rebelles ont tendu une embuscade à une camionnette militaire qui se rendait à Bujumbura, tuant un soldat, et "les sept civils ont été atteints par des balles perdues", a expliqué un responsable local. La veille, l'armée avait dénoncé des "combats" dans un quartier de la capitale entre ses hommes et les rebelles des Forces nationales de libération (FNL). Mais les FNL ont démenti ces informations et parlent d'une opération du président Buyoya et de l'armée "pour les salir". "Il n'y a aucun combattant FNL dans aucun quartier de Bujumbura à ce moment précis", a affirmé leur porte-parole. Le FNL n'a pas signé d'accord de cessez-le-feu avec le pouvoir en place. Ces combats ont poussé le vice-président sud-africain Jacob Zuma, médiateur de la crise burundaise, à convoquer pendant la nuit de lundi, à Pretoria, ses homologues du Mozambique et de l'Ethiopie en vue d'accélérer le rythme de l'envoi des soldats de maintien de la paix au Burundi. On rappelle que l'Afrique du Sud, le Mozambique et l'Ethiopie ont convenu le mois dernier d'envoyer des troupes dans le cadre d'une mission de maintien de la paix de l'ONU au Burundi. L'Afrique du Sud a déjà envoyé environ 700 soldats qui servent de gardes de corps aux hommes politiques de l'opposition rentrés d'exil pour prendre part au gouvernement de transition. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 février 2003)

* Cameroun. Parlementaires britanniques - Une délégation de six parlementaires britanniques, membres de l'Association des parlementaires du Commonwealth, conduite par Mme Gwyneth Dunwood, séjourne à Douala. "La visite des élus de la Chambre des Communes se situe dans le cadre de la coopération interparlementaire entre l'Assemblée nationale du Cameroun et le Club des gentlemen", a déclaré à la presse Mme Dunwood. C'est la première visite effectuée par des parlementaires britanniques depuis l'adhésion du Cameroun au Commonwealth en 1995. Durant leur séjour, les députés britanniques ont eu une séance de travail avec les députés camerounais et ont fait le tour des cabinets ministériels et des sièges de certaines institutions, telles que l'Observatoire national des élections, le Comité national des droits de l'homme et des libertés, et le Programme national de gouvernance. (S. Tetchiada, ANB-BIA, Cameroun, 5 février 2003)

* Cameroun. Un hélicoptère s'écrase - Le mardi soir 4 février, un hélicoptère appartenant à une compagnie pétrolière opérant dans le Golfe de Guinée, s'est écrasé, sans faire de victimes, à quelques encablures du port de Douala, suite à des ennuis techniques. Selon les journaux Mutations et La Nouvelle Expression, l'appareil qui avait à son bord 8 personnes, dont 3 membres d'équipage, aurait tenté un atterrissage d'urgence provoqué par une épaisse brume empêchant toute visibilité. Peu avant la chute de l'appareil, le pilote a émis un signal de détresse en direction des navires croisant dans l'estuaire du fleuve Wourri. L'hélicoptère a été immédiatement renfloué au moyen de ballons gonflables maintenus par des grues. Une enquête est menée par la gendarmerie et les autorités du port de Douala, pour déterminer les causes de l'accident. (S. Tetchiada, ANB-BIA, Cameroun, 5 février 2003)

* Central Afr. Rep. Rebels gain ground - 5 February: The government of the Central African Republic (CAR) has sent troops from its Congolese allies to stop a rebel advance on the CAR's second largest military base. Some 1,000 troops from the Congolese rebel group, the Movement for the Liberation of Congo (MLC), have recently arrived in the CAR capital, Bangui. Some of these have already been sent to Bouar, while others are being prepared to go to Bozoum, which rebels loyal to former army chief Francois Bozize recently recaptured. President Ange-Felix Patasse has meanwhile repeated a call for former colonial power France to send troops into CAR. Rebels control some 70% of CAR territory and supplies of the staple food, cassava, are running low in Bangui as most of the agricultural areas are in rebel hands. (ANB-BIA, Brussels, 5 February 2003)

* Centrafrique. Grave crise humanitaire - La Centrafrique, où l'état d'urgence sanitaire est déjà chronique depuis des années, connaît sa plus grave crise humanitaire provoquée par une rébellion qui a conduit au partage du pays en deux, a indiqué Stan Nkwain, coordinateur des agences des Nations unies en RCA. Les rebelles tiennent principalement les régions du nord-ouest et du centre. Dans ces zones sous contrôle rebelle, des centaines de milliers de personnes déplacées se retrouvent abandonnées à elles-mêmes, parfois depuis deux ou trois mois. Leur vulnérabilité s'est accrue en raison de la saison sèche. L'est du pays, pourtant à l'écart des troubles mais coupé de Bangui, s'asphyxie aussi lentement. Dans ce contexte, les Nations unies ont placé les deux camps face à leurs responsabilités: "l'établissement d'un couloir humanitaire permettant d'accéder à ces zones par la route à partir de Bangui, sera une condition sine qua non pour le lancement de toute opération d'assistance humanitaire". -- D'autre part, le président Patassé a déclaré, le 31 janvier, que la table ronde qu'il a annoncée pour trouver une solution à la crise que traverse le pays, se tiendra en Centrafrique. Après des consultations, le coordinateur de ce dialogue national, Mgr Pomodino, évêque de Bossangoa, avait laissé planer un doute sur le lieu de la tenue de ce forum. Selon ces consultations, il faudra d'abord aboutir à une conclusion de cessez-le-feu et la proclamation d'une amnistie générale. -- Entre-temps, dans une dépêche de l'AFP datée du 5 février, le ministre centrafricain de la Défense a déclaré que la ville de Bozoum, dans le nord-ouest, est à nouveau aux mains des rebelles depuis deux semaines. Selon l'agence AP, deux avions avec des hommes et du matériel se sont posés mercredi 5 février à l'aéroport international de Bangui, alors que le président Ange-Félix Patassé a demandé à la France d'envoyer des troupes contre l'insurrection. Des responsables de l'aéroport, parlant sous couvert de l'anonymat, ont dit que les vols de mercredi sont partis du territoire contrôlé par les hommes de Bemba, dans le nord du Congo RDC. Au total, un millier d'hommes sont arrivés depuis lundi. (ANB-BIA, de sources diverses, 6 février 2003)

* Congo-Brazzaville. Ebola outbreak feared in Congo - 5 February: In the north of Congo-Brazzaville, 16 people have died in a suspected outbreak of the Ebola virus. The Congolese authorities say they are extremely concerned that the virus might spread. There is no cure for Ebola and little is known about the virus, which causes its victims to die from internal haemorrhaging. The Congolese Ministry of Health says 16 people are known to have died so far, but communications with the villages of Kele and Mbou, 800 kilometres north of Brazzaville in the Region of Cuvette West, are difficult. Doctor Joseph Mboussa, Director in the Ministry of Health, says a villager has been dying every few days since the outbreak began on 4 January, and already the death toll could be much higher than 16. The authorities were first alerted to a possible outbreak when a clan of gorillas in the Cuvette West Region began to die. Tests carried out on the bodies confirmed that the gorillas had died from the Ebola virus, and the disease has now claimed more than 80% of the gorilla clan. The Ebola virus is easily spread just by skin contact with an infected primate or person. Doctor Mboussa says this makes the virus particularly difficult to contain, as Congolese funeral rites dictate that the body of a deceased person be washed by the family before burial. The current outbreak is believed to have been caused by villagers eating primates which were already infected with Ebola. (ANB-BIA, Belgium, 5 February 2003)

* Congo-Brazza/Congo-RDC. Accord sur le bassin du Congo
La République démocratique du Congo (RDC) et le Congo-Brazzaville ont signé lundi 3 février à Kinshasa un accord de gestion conjointe des eaux du bassin du fleuve Congo, en présence de plusieurs experts venus des deux pays. "En Afrique centrale, la RDC, le Congo-Brazzaville et la République centrafricaine sont dépositaires d'un patrimoine hydrographique immense qui mérite d'être cogéré avec intelligence pour en tirer les profits nécessaires à leur développement", a souligné le ministre des Mines, de l'Energie et de l'Hydraulique du Congo-Brazzaville, qui présidait la cérémonie de signature. Son homologue de la RDC a rappelé, dans le cadre de la gestion des eaux partagées par les deux pays, les demandes de transfert des eaux du Congo introduites par la Libye (1997), la SADC (1999), le Tchad et les exportations de ces eaux vers les sous-régions de l'Afrique du Nord et de l'Est. "L'eau va devenir la plus grande richesse", a-t-il souligné, avant de soutenir qu'il faudrait éviter qu'elle devienne une source de conflits entre les deux Congo. Les experts ont fait le point sur la fourniture d'énergie électrique à la Société nationale d'électricité (SNE) du Congo-Brazzaville par la SNEL, son homologue de la RDC. (D'après PANA, Sénégal, 5 février 2003)

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