Weekly anb01097.txt #9



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 09-01-2003      PART #7/9

* Nigeria. Obasanjo candidat - Le 6 janvier, le président du Nigeria Olusegun Obasanjo a remporté, sur ses trois concurrents, une victoire écrasante (2.643 voix sur 3.514 suffrages exprimés) lors des primaires de son parti, le Parti démocratique du peuple (PDP), en vue des élections présidentielles. Cette victoire lui permet d'espérer une réélection lors du scrutin présidentiel du 19 avril, malgré le poids de l'opposition, dans un contexte d'aggravation de la violence et de la misère depuis sa première élection en 1999, qui a sanctionné le retour des civils au pouvoir. Le principal rival d'Obasanjo, l'ancien vice-président Alex Ekwueme, a contesté les résultats de ce scrutin interne, affirmant que les délégués du PDP avaient fait l'objet d'intimidations. Il avait obtenu 17,8% des suffrages, alors que les deux autres candidats, Barnabas Gemade et Abubakar Rimi, en avaient obtenu moins de 5%. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 janvier 2003)

* Nigeria. Buhari candidat de l'opposition - Le principal parti d'opposition, All Nigeria Peoples Party (ANPP) a choisi l'ancien dirigeant militaire Muhammadu Buhari, comme son candidat à la présidentielle à l'occasion des élections générales de mars/avril 2003. Mais ce choix ne s'est pas fait sans drame ni rancoeur. Le vote des milliers de délégués n'était qu'une simple formalité, car les leaders du parti étaient déjà tombés d'accord sur le choix du général. Onze candidats avaient été sélectionnés pour les élections primaires, mais deux seulement se sont finalement présentés, les autres ont été soit forcés de se retirer, soit se sont retirés de leur propre gré. Cinq candidats du sud du pays à majorité chrétienne sont intervenus devant la convention pour demander d'enregistrer leur désaccord avec le mode de sélection du candidat avant de quitter la salle en guise de protestation. (PANA, Sénégal, 8 janvier 2003)

* Nigeria. Preparing for elections - 2 January: President Olusegun Obasanjo has publicly apologised for the killing of more than 200 unarmed civilians by the army in Benue State in October 2001. He was speaking at a meeting of local Christian groups in the state capital, Makurdi. The army has been accused of several mass killings since civilian rule was restored in Nigeria in 1999. Mr Obasanjo is seeking re-election in April, and on 5 January faces a former minister from Benue State in primaries for the ruling People's Democratic Party (PDP). Correspondents say the apology may be an attempt to win votes. The killing of ethnic Tivs was apparently in retaliation for the abduction and murder of 19 soldiers sent to quash fighting between Tivs and Jukuns, the biggest group in neighbouring Taraba State. The Nigerian Government has been strongly condemned by Human Rights Watch for first encouraging, then failing to condemn, the military action. "I am sorry, it should never have happened," Mr Obasanjo said. 3 January: More than 3,000 members of Nigeria's ruling PDP are meeting in Abuja to select their candidate in the April presidential election. The primaries will culminate on 5 January when delegates select their candidate from four contenders, including incumbent President Olusegun Obasanjo. Members of the PDP have accused the party of having an unfair selection process which favours Mr Obasanjo, who is seeking a second and final term under the constitution. There is an atmosphere of anticipation at the Hilton Hotel in Abuja where more than 3,000 PDP delegates arrive from across the country to take part in the convention. Security has been stepped up around the venue, with a heavy police and army presence. The four candidates have submitted various documents, including their birth certificates, to get their accreditation. Committee meetings will then begin. The ballot will be secret. 5 January: Nigeria's president, Olusegun Obasanjo, is fighting for his political life as the ruling party considers dumping him and selecting one of his rivals to lead it in elections in April. His allies spend today lobbying key delegates at the convention. Mr Obasanjo's election to power in 1999 ended 15 years of military rule in Africa's most populous country, but factions in the PDP are unhappy with the southern Christian. They are hoping to end his political career. Dancing troupes and brass bands backing different candidates parade around the streets. The President is behind closed doors, horse-trading with the governors and party luminaries for the delegate votes to secure him a shot at a second term in office, which under the constitution would be his last. Analysts predict that these last-minute deals will stave off a challenge from Alex Ekwueme, who is considered the strongest of Mr Obasanjo's three rival candidates. Mr Ekwueme, a former vice-president, is said to be backed by the country's army generals, a powerful political clique, as well as some governors from the Muslim north and the oil-producing south. 5-6 January: In an overnight vote, President Obasanjo wins the overwhelming support of his party, receiving 2,642 votes -- a clear majority over Alex Ekwueme, who wins 611 votes. 7 January: Nigeria's main opposition party is due to choose its presidential candidate today at a convention in the capital, Abuja. Correspondents say former northern military ruler Major-General Muhammadu Buhari is regarded as the favourite to be selected by the All Nigeria People's Party (ANPP). 8 January: Nigeria's former military ruler Muhammadu Buhari will be the main opposition party's challenger for the presidency. His selection has set up a direct clash with President Olusegun Obasanjo, who was picked as his party's candidate for the April polls. Both men are ex-generals. Mr Obasanjo is a Christian from the south-west, Major-General Buhari represents the Muslim north. The presidential election will be the first time that a civilian administration has organised elections for 19 years. Thirty parties will contest the poll but General Buhari's ANPP and Mr Obasanjo's PDP are seen as the strongest groupings. (ANB-BIA, Belgium, 8 January 2003)

* Rwanda. Anger at release of killers - 6 January: Organisations representing survivors of the 1994 Rwandan genocide are unhappy with a plan to free thousands of people who have pleaded guilty to participating in the genocide but have not yet been tried. A spokesman for one of the groups, Ibuka, said that witnesses could be intimidated. On 1 January, the government announced that those who had pleaded guilty, along with the elderly, minors and the seriously ill, would be freed on bail until their cases are heard in court. Some people were alarmed at the measure, believing it to be an amnesty but the justice ministry has confirmed that those set free will still be tried. Rwanda's prisons are currently massively overcrowded with some 120,000 people awaiting trial for genocide. (ANB-BIA, Belgium, 6 January 2003)

* Rwanda. Rapatriements - Au Congo, l'ONG "Life Peace Institute" vient de réaliser son premier rapatriement volontaire de réfugiés rwandais à partir des zones sous le contrôle des combattants Maï-Maï dirigés par le général Padiri Karendo, indique l'agence PANA le 7 janvier. Deux camions transportant une centaine de Rwandais qui avaient fui leur pays en 1994, ont traversé la frontière rwando-congolaise de la Ruzizi à Bukavu pour la province rwandaise de Cyangugu. Cette opération, financée par l'Afrique du Sud, a connu des difficultés concernant la compréhension des véritables intentions des responsables de l'ONG qui sont chargés d'exécuter le projet de rapatriement volontaire des anciens réfugiés rwandais, dont certains sont encore armés. Dans les territoires de Mwenga et de Shabunda, des milliers d'entre eux y résistent. -D'autre part, une ONG belge, AVICA (Assistance aux victimes des conflits en Afrique centrale), fait état d'arrestations arbitraires en Zambie et de rapatriements forcés de réfugiés rwandais, suite à des accords conclus entre les gouvernements rwandais et zambien. Un groupe d'environ 50 personnes aurait été rapatrié vers le Rwanda par la force. L'ONG déplore l'inaction du HCR. (Voir aussi Tanzanie) (ANB-BIA, de sources diverses, 7 janvier 2003)

* Rwanda. Libération de milliers de prisonniers - Le 3 janvier, le président Kagame a demandé à son administration de mettre en liberté provisoire les détenus accusés d'avoir participé au génocide de 1994 qui étaient mineurs (entre 14 et 18 ans) au moment des faits, rapporte l'AFP. Tous les mineurs détenus sont visés par le communiqué de la présidence, mais l'immense majorité d'entre eux le sont pour des faits liés au génocide. Le président accorde aux autorités compétentes un délai d'un mois pour exécuter cette mesure de clémence. En août 2000, l'Unicef estimait à quelque 4.000 le nombre de détenus accusés d'avoir participé au génocide alors qu'ils étaient mineurs. - Le 8 janvier, le ministre de la Justice a affirmé que plus de 40.000 détenus, suspectés d'avoir participé au génocide, bénéficieront d'une libération conditionnelle d'après un décret signé la semaine dernière par le président Kagame, qui souhaite que la période de détention provisoire des détenus n'excède pas la peine qu'ils auraient eu à purger. Les bénéficiaires de cette mesure sont des mineurs, des détenus âgés ou malades et certains des 31.500 suspects qui ont reconnu leur culpabilité. Les suspects libérés seront jugés dans les tribunaux locaux, appelés "gacaca". La décision permettra de réduire la surpopulation des prisons, où plus de 115.000 suspects de génocide ont été incarcérés. (ANB-BIA, de sources diverses, 9 janvier 2003)

* Sahara occidental. Tournée de James Baker - Le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu pour le Sahara occidental, M. James Baker, effectuera à partir du 14 janvier une tournée maghrébine au cours de laquelle il devrait rencontrer des responsables marocains, sahraouis et algériens, a-t-on appris de source diplomatique à Alger le 4 janvier. Cette visite intervient à la veille de l'expiration, le 31 janvier, du mandat de la Mission des Nations unies au Sahara occidental (Minurso). Le processus de paix se trouve dans l'impasse. La dernière résolution du Conseil de sécurité, votée à l'unanimité le 30 juillet 2002, avait estimé que seul un référendum d'autodétermination était en mesure de résoudre ce conflit qui dure depuis 1976. Par cette décision, le Conseil de sécurité rejetait les options envisagées par le passé, notamment celle dite de "l'accord cadre", soutenu par le Maroc, qui prévoyait une large autonomie dans les territoires sahraouïs, sous souveraineté marocaine. Cet accord a été rejeté par le Polisario. Il y a eu également la fameuse "quatrième voie" qui prévoyait un partage du territoire entre le Maroc et la République arabe sahrouaïe démocratique (RASD) qui a été, à son tour, rejeté par Rabat, qui avait accusé l'Algérie d'en être l'instigatrice. Le Maroc a toujours rejeté l'idée d'un référendum. (PANA, Sénégal, 5 janvier 2003)

* Sénégal. Affrontements en Casamance - Quatre soldats ont été tués et 24 autres blessés au cours d'une opération de ratissage en Casamance, ont annoncé des responsables de l'armée sénégalaise. Les rebelles aussi ont subi de "lourdes pertes", a assuré le colonel Geye, sans fournir davantage de précisions. Les combats entre armée et rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont eu lieu le 6 janvier dans la zone de Nyassia, vers la frontière bissau-guinéenne. L'opération de ratissage de l'armée est une riposte aux récentes campagnes menées par les rebelles sécessionistes pour placer des mines dans la région, a expliqué le colonel Geye. (AP et PANA, 7 janvier 2003)

* Senegal. Dozens killed in fighting - 8 January: Thirty rebels and four government soldiers have been killed in recent fighting in the troubled southern province of Casamance, an army source says. Heavy fighting was reported overnight near the main city of Ziguinchor and the resort of Cap Skirring, which is popular with French tourists. Traumatised holiday makers are now considering leaving. The fighting, which comes after a six month truce, started when the army launched an operation against the rebels after a soldier was killed by a landmine on 5 January. The Senegalese army says that in addition to the casualties, 24 soldiers have been seriously injured in the latest fighting. It says it is continuing its operation against the Movement of Democratic Forces of Casamance (MFDC) in the Nyassia area, 20km south-west of Ziguinchor. (ANB-BIA, Belgium, 8 January 2003)

* Somalia. Puntland says Somaliland supporting dissident forces - The authorities in the self-declared autonomous region of Puntland have accused the neighbouring self-declared republic of Somaliland of supporting dissident forces, charges dismissed by Somaliland. Puntland is once again mired in clashes between forces loyal to Col Abdullahi Yusuf Ahmad and those of his rival Jama Ali Jama, both of whom claim to be Puntland's legitimate president. Abdishakur Mire Adan, the Puntland deputy information minister, said on 3 January that the Somaliland authorities were supporting Jama's forces in order to destabilise Puntland. "We have evidence that the Dahir Riyaleh [Somaliland president] administration has given both financial and material support to the anti-Puntland forces," Abdishakur said. He also accused the Somaliland authorities of providing Jama's forces with bases inside Somaliland. "We know they [Jama forces] are in Erigavo, Aynabo, and Eil-Afweyn," he said. Abdishakur accused the Somaliland authorities of "trying to destabilise Puntland using disgruntled elements to further their cause". However, he warned that this would only lead to instability in the region. "If you set your neighbour's house on fire, it is likely that your house will also burn," he said. He added that Puntland forces were currently deployed in the border area between the two regions and "will respond if attacked from Somaliland". (IRIN, Kenya, 3 January 2003)

* Somalia. Peace talks resume in Eldoret - The Somali national reconciliation conference resumed in the Kenyan town of Eldoret on 6 January after a two-week break. The talks, which opened on 15 October under the auspices of the regional Inter-Governmental Authority on Development (IGAD), adjourned for the Christmas holidays and the 27 December Kenyan elections. The talks would resume "in earnest following the departure of surplus delegates", said the source. The Somali parties have agreed to reduce the number of delegates from over 700 to 400. "There are people still insisting that they will stay, even though their names have been struck off the list of delegates," the source said. According to an IGAD source, the organisers are keen to transport the surplus delegates home due to financial constraints. (IRIN, Kenya, 7 January 2003)

Weekly anb0109.txt - #7/9