Weekly anb10315.txt #7



_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 31-10-2002      PART #5/7

* Libya/Italy. Berlusconi makes historic trip - 28 October: Libyan leader Muammar Gaddafi has been holding talks with Italian Prime Minister Silvio Berlusconi, the most senior European official to visit his country for two decades. The two men met for an hour and a half in a tent at the Libyan leader's residence, Bab al-Azizya, and are due to hold a second round of talks before Mr Berlusconi's departure. (ANB-BIA, Belgium, 28 October 2002)

* Libye. Lockerbie: indemnisations - Les avocats du gouvernement libyen ont fixé des conditions au versement d'indemnisations aux familles des victimes de l'attentat de Lockerbie, à hauteur de 10 millions de dollars pour chaque famille (un total de $2,7 milliards pour les 270 victimes). Selon la requête des avocats, cette somme ne sera versée que si les Etats-Unis retirent la Libye de la liste des pays qui soutiennent le terrorisme. Le principal obstacle à un accord réside dans l'exigence du Conseil de sécurité que la Libye avoue sa responsabilité dans l'attentat, ce que le régime de Tripoli refuse toujours énergiquement. (AP, 30 octobre 2002)

* Madagascar. Fermeture des aéroports - Le week-end du 26-27 octobre, tous les aéroports des provinces malgaches ont été fermés "jusqu'à nouvel ordre" pour des raisons de "sécurité nationale". Seul l'aéroport d'Antananarivo est autorisé à accueillir les vols internationaux. Selon Le Journal de l'île de la Réunion, il ne s'agit pas de sécurité aérienne, mais de menaces et de rumeurs d'une possible intervention de mercenaires. Le pouvoir malgache prendrait donc au sérieux l'information circulant dans les capitales française et malgache faisant état de mercenaires recrutés pour intervenir prochainement à Madagascar dans un but de déstabilisation. (PANA, Sénégal, 29 octobre 2002)

* Madagascar. African Union delays decision - 29 October: The African Union (AU) has delayed a decision on whether Madagascar should join the organisation, after a meeting between President Marc Ravalomanana and an AU troika in South Africa. Madagascar was suspended from the Organisation of African Unity (OAU) and then barred from the AU at its inauguration in July. This followed a decision by the AU that the transfer of power from Didier Ratsiraka to Marc Ravalomanana was unconstitutional. The AU is the only organisation not to recognise him as president. The AU also says it will hold meetings with Madagascar's former ruling party, Arema, before barring Madagascar from the pan-African organisation at its next summit in January. (ANB-BIA, Belgium, 29 October 2002)

* Madagascar/UA. Négociations à Pretoria - Le 29 octobre, des discussions à haut niveau se sont ouvertes à Pretoria en présence de plusieurs chefs d'Etat africains, à l'instigation du président Mbeki, actuel président de l'Union africaine (UA). Ces discussions se tiennent à la suite d'une décision de l'UA de trouver une solution à la situation politique à Madagascar, afin de permettre à ce pays de prendre sa place au sein de l'UA. En juillet dernier encore, à l'occasion du sommet de Durban, les dirigeants africains avaient refusé de permettre à Madagascar de participer au lancement de l'UA à la suite de la crise qui avait suivi l'élection présidentielle dans ce pays. M. Ravalomanana a été invité aux entretiens de Pretoria, mais toute décision quant à l'intégration au sein de l'UA est reportée au prochain sommet de l'organisation, fin janvier 2003, indique l'agence Misna. (ANB-BIA, de sources diverses, 30 octobre 2002)

* Malawi. More action needed to support orphans - Care for Malawi's orphans remains one of the government's major challenges, but little is being done to support the burgeoning number of destitute children, a British think-tank said in a recent report. In its report titled, "Down and out in Zomba: the situation and education of orphans in Malawi", the Overseas Development Group said there was very little evidence "of support, provision or planning for the outcomes of HIV/AIDS or for the future of orphans". Conservative estimates put the total number of orphans at 850,000 to 1.2 million, rising to 2 million by the end of next year. The high incidence of death caused by HIV/AIDS means that these children are left either to fend for themselves or placing an extra burden on the resources of guardians who often cannot adequately feed themselves. The government has said it lacks resources to handle the growing orphan crisis and relies on the UN Children's Fund for 80 percent of its child-care programme budget. Moreover, the condition of orphans was made worse by extreme poverty. The southern African country is one of the world's poorest and was facing acute food shortages due to a severe regional drought. "Orphans have little food, few clothes, no bedding and no soap... and as a whole, community care because of HIV/AIDS is overwhelmed and breaking down," the report said. (IRIN, Kenya, 24 October 2002

* Maroc. Déballage sur la corruption - Le grand déballage sur les scandales financiers qui a lieu actuellement au Maroc a des répercussions jusque dans la presse. Deux journalistes du Journal hebdomadaire ont été longuement interrogés par la DST marocaine et la police judiciaire pour avoir publié des révélations explosives mettant en cause de hautes personnalités de l'Etat. En octobre, la Cour spéciale de justice avait inculpé et fait écrouer une série de responsables d'établissements financiers publics dont, en particulier, un ancien patron du Crédit immobilier et hôtelier. En cavale, ce dernier, Moulay Zine Zahidi, a dénoncé des interventions de ministres et de conseillers du roi, les accusant d'avoir fait pression sur son établissement pour faciliter des transactions immobilières illicites et entraver le recouvrement de créances auprès d'affairistes proches du pouvoir. (Libération, France, 26 octobre 2002)

* Morocco. Morocco to try al-Qaeda suspects - 27 October: The trial of three Saudis accused of forming an al-Qaeda cell in Morocco and of planning attacks against Nato warships in the Straits of Gibraltar is to due to begin in Casablanca. Seven Moroccans accused of helping them are also being tried. However, proceedings are likely to be adjourned since lawyers say they intend to ask for more time to prepare their defence. The three Saudi men were arrested in Morocco in May, two of them at Casablanca Airport, as they attempted to leave the country. The Moroccan Secret Service says the men were under surveillance for some time, following intelligence gained from al-Qaeda suspects being held by the US in Guantanamo Bay, Cuba. The men were held in secret detention and interrogated for a month before their arrests were made public in June. A further seven Moroccans, including two of the men's wives, were later arrested and charged with helping them. The prosecution allege that the Saudi men, who were fully integrated into Moroccan society, had been commissioned by al-Qaeda to blow up Nato ships based in the Straits of Gibraltar, off the northern Moroccan coast. 28 October: The trial of the three Saudis has been adjourned until 25 December. (ANB-BIA, Belgium, 28 October 2002)

* Mozambique/UE. Nouvel accord de pêche - L'Union européenne et le Mozambique ont signé un nouvel accord de pêche d'une durée de trois ans, à partir de janvier 2003, indique un communiqué officiel publié à Bruxelles le 28 octobre. En vertu de cet accord, 59 bateaux de pêche européens (du Portugal, d'Espagne, de France, d'Italie et de Grèce) seront autorisés dans les eaux territoriales mozambicaines pour la capture de thons et de crevettes. Le Mozambique recevra de l'UE une compensation financière de 4.090.000 euros, principalement pour le développement du secteur de la pêche, pour renforcer la surveillance des activités de pêche, et pour la recherche scientifique. (PANA, Sénégal, 28 octobre 2002)

* Mozambique. Fishing deal with EU - The European Union has agreed a deal with Mozambique allowing EU ships to catch tunas and shrimp of Mozambique's coast for the next three years. The EU has now bought fishing rights from 15 African countries because of dwindling fish stocks in its own waters. Under the agreement the EU will pay Mozambique around $4 million. (ANB-BIA, Belgium, 25 October 2002)

* Niger. Avant-dernier pays au monde - Le Niger occupe, pour la deuxième année consécutive, l'avant-dernière place (172e sur 173 pays) selon le dernier rapport mondial 2002 sur le développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Le rapport qui a pour thème central "approfondir la démocratie dans un monde fragmenté", a été lancé le 24 octobre à Niamey. Cette avant-dernière place doit inciter les autorités nigériennes à prendre en compte la bonne gouvernance dans la mise en oeuvre de la stratégie de réduction de la pauvreté, a indiqué le représentant du PNUD. Pour sa part, la ministre nigérienne des Affaires étrangères, Mme Aichtou Mindaoudou, a indiqué que la position qu'occupe le Niger s'explique par les turbulences socio-politiques que le pays a connues ces dernières années. Elle a appelé à une mobilisation des amis du Niger pour qu'ils persévèrent dans une coopération active. (PANA, Sénégal, 24 octobre 2002)

* Nigeria/Cameroun. Bakassi - 24 octobre. Après avoir fait savoir, la veille, qu'il rejette l'arrêt par lequel la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye reconnaît la souveraineté du Cameroun sur Bakassi, un territoire riche en pétrole, le gouvernement fédéral du Nigeria est en train de réfléchir sur la démarche à suivre, indique un correspondant de PANA. Le Nigeria estime qu'il y a trois possibilités: ouvrir des négociations avec le Cameroun sur les zones grises du jugement, saisir le Conseil de sécurité des Nations unies, ou... aller en guerre. Le président Obasanjo a cependant exclu cette dernière hypothèse. Le ministre des Affaires étrangères s'est adressé aux ambassadeurs de l'Union européenne, lançant une offensive diplomatique visant à rallier ces pays à ses arguments sur le dossier Bakassi. Le Cameroun pour sa part s'en remet au système des Nations unies, a déclaré le ministre camerounais de la Communication. Le gouvernement a appelé la population au calme. La Grande-Bretagne a averti le Nigeria qu'il n'avait d'autre choix que de se soumettre à la décision de la Cour internationale. Quant à la CIJ, elle a refusé de commenter la décision du Nigeria de rejeter l'arrêt. "La Cour n'a pas de commentaire à faire; cette affaire n'est plus de son ressort", a indiqué un porte-parole de la CIJ. - Le 29 octobre, le président Obasanjo a proposé de rencontrer son homologue camerounais, Paul Biya, afin de trouver une solution politique au conflit. Il a assuré que son administration "ne ménagera aucun affort pour dialoguer et négocier", et que le Nigeria "ne se lancera dans aucune action qui équivaudrait à une remise en cause de la paix". (ANB-BIA, de sources diverses, 29 octobre 2002)

Weekly anb1031.txt - #5/7