Weekly anb06134.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 13-06-2002      PART #4/7

* Ethiopie. Détournement d'avion déjoué - Le 9 juin, des agents de sécurité ont tué deux hommes armés de couteaux qui tentaient de détourner un avion de ligne éthiopien, a rapporté la télévision nationale. L'avion qui effectuait un vol intérieur entre Bahir Dar, dans le nord, et la capitale Addis Abeba, transportait 42 passagers et il a atterri sans encombre. "Une action immédiate" a été entreprise contre les deux individus qui ont tenté de détourner le Fokker-50. Aucun passager n'a été touché, mais un membre de l'équipage a été légèrement blessé. (La Libre Belgique, 10 juin 2002)

* Ethiopia. Hijackers killed - Ethiopian security guards have killed two men who tried to hijack an Ethiopian passenger plane. The Ethiopian Airlines Fokker-50 aircraft was on a domestic flight from the northern town of Bahir Dar to the capital Addis Ababa when the men tried to take control. Ethiopian radio quoted airport security chief Girmatsion Habte as saying the men, aged 20 and 22, attempted to hijack the flight half an hour after it had taken off. He said one of the men headed to the pilot's cabin, while the other moved to rear of the plane, shouting they were hijacking the aircraft. Ethiopian television said the men were carrying knives. Mr Habte said the hijackers fought with cabin crew before they were shot dead by security guards. A passenger and a steward were reported to have been slightly hurt in the struggle. The hijackers' motives were not known. The plane, which was carrying 42 passengers, continued its journey before landing safely in Addis Ababa. (BBC News, UK, 10 June 2002)

* Ethiopie. Mines terrestres - La Mission des Nations unies en Ethiopie et Erythrée (MINUEE) annonce que l'Ethiopie a accepté les données sur les mines terrestres qu'elle avait précédemment rejetées. La semaine dernière, l'Ethiopie avait rejeté les informations publiées par l'Erythrée sur les mines terrestres posées dans le territoire contrôlé par l'Ethiopie. L'Ethiopie avait estimé ces informations inexactes et fausses. Lundi 10 juin, M. Phil Lewis, directeur de programme de la Commission de coordination de l'action contre les mines (MACC), a annoncé que l'Ethiopie a maintenant reçu 182 fiches d'information sur les mines. Il a aussi indiqué que l'Erythrée, il y a quelques mois, avait reçu les chiffres de l'Ethiopie sur le même problème. "Nous avons reçu toutes les informations nécessaires des deux parties et nous pensons qu'elles seront utiles à notre travail", a-t-il ajouté. (D'après PANA, Sénégal, 11 juin 2002)

* Guinée Bissau. Amnistie et putsch éventé - Lors d'un forum social consacré à la paix et à la réconciliation nationale, mardi 11 juin, le président bissau-guinéen Kumba Yala a invité les députés à voter une loi d'amnistie pour tous les militaires impliqués dans la tentative de coup d'Etat du 2 décembre 2002 contre son régime, "au nom de la réconciliation nationale et pour calmer les esprits surchauffés". Devant les chefs militaires, les représentants de la société civile, la communauté religieuse et le corps diplomatique accrédité, le président Yala s'est engagé à assurer la liberté des compatriotes impliqués dans cette tentative de coup d'Etat. Il a ajouté qu'ils "peuvent rentrer chez eux (car ils) ne seront plus persécutés". Au cours du même forum, le ministre de l'Intérieur, M. Rui Sanha, a révélé que la sûreté d'Etat avait découvert en mai dernier une autre tentative de putsch par un groupe qui, pour des raisons ethnico-religieuses, voulait venger la mort de l'ex-chef d'état-major de l'armée, le général Ansumane Mané. Il a ajouté que le réseau, qui s'apprêtait à tuer le chef de l'Etat, est installé en Gambie et est dirigé par Malam Sambou et Idrissa Diallo, avec des rebelles casamançais de la branche de Salif Sadio. (D'après PANA, Sénégal, 11 juin 2002)

* Equatorial Guinea. EU concern over trial - 10 June: The European Union has expressed its grave concern to the authorities in Equatorial Guinea over the jailing of 68 people who allegedly planned to overthrow President Theodoro Obiang Nguema. An EU statement urged Equatorial Guinea to reconsider the verdicts after reports that some confessions had been obtained under duress. Earlier, an Amnesty International representative, Diego Postigo, said he had seen evidence of torture both before and during the trial in almost ninety per cent of the defendants. The court sentenced the men, including opposition leaders and members of the army, to prison terms of between six and 20 years. More than 70 other defendants were acquitted. All the accused denied the charges. Amnesty International said the convictions were aimed at spreading fear in advance of next year's elections. (BBC News, UK, 10 June 2002)

* Guinée équatoriale. Condamnations - Au procès des opposants accusés de complot contre le régime du président Nguema, 68 personnes ont été condamnées à des peines allant de 6 à 20 ans de prison. Depuis le 23 mai, 144 accusés comparaissaient devant la cour d'appel de Bata, dont de nombreux ténors de l'opposition. Leurs avocats ont soutenu la thèse d'un complot imaginaire. 12 d'entre eux, considérés comme les auteurs, ont été condamnés à 20 ans de prison, dont Felipe Ondo Obiang, le principal accusé, fondateur d'un parti déclaré illégal. Un groupe de 22 accusés écope de 14 ans de prison; 34 autres sont condamnés à 6 ans. 76 autres prévenus, emprisonnés depuis le mois de mars, ont été relaxés. Selon l'opposition, le président Nguema "cherche à museler tous ses adversaires". Amnesty International s'inquiète des droits de l'homme dans ce pays, d'où l'Onu a récemment rappelé son représentant spécial, chargé de surveiller les questions relatives aux droits de l'homme. -- Par ailleurs, dans une déclaration rendue publique mardi 11 juin, l'Union européenne (EU) exprime sa "profonde préoccupation" devant l'évolution de la situation des droits de l'homme en Guinée équatoriale au cours des dernières semaines. Se référant à ce procès, l'UE exprime son inquiétude face aux irrégularités des procédures ainsi qu'aux actes de torture et de mauvais traitements infligés aux accusés. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 juin 2002)

* Kenya. Kenya urged to move Somali refugees - 7 June: The United Nations refugee agency has appealed to the Kenyan authorities to relocate 5,000 Somali refugees away from the volatile border area. Around 17 refugees, mainly children, have died - mainly from disease and malnutrition -- in the past week alone, says the UNHCR. Some Kenyans have also died in the poor border-town of Mandera, where the refugees have settled. But Kenya is reluctant to move the refugees further inside its territory, where aid agencies say they could provide better services. Somalia is still wracked by factional fighting despite the inauguration of a transitional government in 2000. The refugees fled an upsurge in fighting in the Geddo region in the past two months. Aid agencies have previously accused Kenya of using threats and intimidation to drive thousands of Somali refugees back across the border. "The border area is too dangerous and it doesn't look as if it will be safe enough to go back soon," said Kris Janowski from the UN refugee agency UNHCR. (ANB-BIA, Brussels, 7 June 2002)

* Kenya. Menaces sismiques - Le Kenya et ses voisins d'Afrique de l'Est ne sont pas au bout de leurs peines. De nombreux scientifiques annoncent que la région va être très prochainement en proie à de violents tremblements de terre, à des glissements de terrain ainsi qu'à des éruptions volcaniques, sans néanmoins annoncer de dates précises. A en croire les experts, ces secousses seront bien plus meurtrières que celles qui, en 1928, avaient engendré une série de destructions et coûté la vie à plusieurs centaines de personnes. Ils ont également averti les pouvoirs publics que, s'ils ne prennaient pas rapidement des mesures, notamment en matière de constructions antisismiques, le pays pourrait connaître un vrai désastre humanitaire. Pour se préparer à toute éventualité, le gouvernement kényan envisage de développer un réseau national d'étude sismique. (J.A./L'Intelligent, France, 10-16 juin 2002)

* Lesotho. Lesotho needs food to avert deaths - 6 June: In April, the government announced that a state of famine existed in Lesotho. Some people felt that the announcement was premature since people are not yet dying of starvation in the country. "The truth is there are lots of people who go to bed without eating anything at all and also hunger just feeds on people with HIV/AIDS and rapidly kills them," says Lesotho's Foreign Minister, Tom Thabane. "But what the word famine means, I don't know. It is not currently like the situation in Ethiopia back in the mid-1980s but there are people out there who are hungry and they ought to be helped." However, some people feel that the government announced a state of famine too early and that it could back fire later. It is a view the Prime Minister, Pakalita Mosisilli, flatly rejected although he admits that people are not dying from hunger yet. "We do not want to wait until people are collapsing and dying before we ring the alarm bells," says Prime Minister, Pakalita Mosisilli. "It takes time for the international community to set in motion the procedures in terms of actual food distribution. I hope they are not saying we must wait until pictures of malnourished children hit the screens before they are convinced." Some food is arriving but it will be an uphill struggle to get enough aid to fill the gap, considering the huge demands from elsewhere in the southern African region. (ANB-BIA, Brussels, 6 June 2002)

* Liberia. Liberian army launches offensive - 7 June: Government troops have attacked rebel positions throughout Liberia, the army has said. This offensive includes raids on the rebel headquarters in Voinjama, on the border with Guinea, which Liberia accuses of backing the Liberians United for Reconciliation and Democracy (Lurd) group. Last month, rebel forces came to within 25 kilometres of the capital, Monrovia, but government troops have since pushed them back. The latest all-out counter attacks by government is seen as an attempt to deny the rebels control of territory in the event of any ceasefire. The government has previously ruled out a ceasefire with the rebels. (ANB-BIA, Brussels, 7 June 2002)

* Liberia. Taylor vend ses forêts - Assiégé depuis fin mars par les rebelles du LURD, le président libérien Charles Taylor cherche par tous les moyens à se procurer des armes. Placé sous embargo onusien et à court d'argent, Taylor est en outre "victime" du contrôle de plus en plus étroit exercé par les Américains sur les circuits de vente des diamants et des pavillons de complaisance. Reste le bois précieux. Des cargaisons d'essences rares et protégées provenant du Parc national de Sapo ont ainsi été enlevées du port de Monrovia par des sociétés asiatiques (notamment de Hong Kong) en échange de plusieurs millions de dollars. Les armes ainsi achetées parviennent au Liberia par voie aérienne ou maritime, moyennant de faux certificats de destination ivoiriens, burkinabé, tchadiens, nigériens ou gambiens. (J.A./L'Intelligent, France, 10-16 juin 2002)

* Liberia. Mission militaire de la CEDEAO - Le 7 juin, une délégation militaire de cinq membres, dépêchée par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), est arrivée au Liberia pour évaluer la situation qui prévaut actuellement dans ce pays. On rappelle que le gouvernement libérien lutte depuis 1999 contre un groupe d'insurgés, le LURD, qui a lancé un assaut pour destituer le président Taylor et qui a causé la mort de nombreux civils et contraint quelque 100.000 personnes à l'exil. Les chefs d'Etat de la CEDEAO avaient proposé la signature d'un accord de cessez-le-feu, mais Monrovia avait rejeté cette offre, affirmant que cela classerait le groupe de dissidents sur un "pied d'égalité" avec le gouvernement et donnerait aux insurgés une "crédibilité indue". - Le 8 juin, l'ambassade des Etats-Unis à Monrovia a exhorté le gouvernement à autoriser les manifestations pacifiques appelant à la fin des violences et au respect des droits de l'homme. Des étudiants avaient défilé devant les bureaux des Nations unies, de l'Union européenne et de l'ambassade des Etats-Unis dans la capitale libérienne pour appeler à la fin de la guerre. Ces derniers temps, le ministère de la Justice avait rejeté les demandes d'autorisation de manifester. - 10 juin. De nouveaux combats sont signalés dans les comtés de Bong (nord) et de Tubmanburg (ouest), a indiqué une source diplomatique à Monrovia. Le président Taylor a affirmé que ses troupes avaient repoussé les attaques des rebelles, et qu'elles avaient également repris le contrôle de Bopolu et Kolahun, toutes deux situées dans le comté de Lofa. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 juin 2002)

* Libye. Lockerbie: une indemnisation? - 6 juin. Des avancées ont été enregistrées entre représentants officiels britanniques, américains et libyens sur une éventuelle indemnisation des familles des victimes de l'attentat de Lockerbie en 1988. Les discussions doivent reprendre à une date non fixée, a annoncé le Foreign Office le 6 juin. La tenue de cette réunion tripartite avait déjà été évoquée le 29 mai par un avocat des familles des victimes, qui avait annoncé que la Libye avait proposé de verser 2,9 milliards d'euros de compensations. Tripoli a refusé de confirmer officiellement cet accord, tout en reconnaissant l'existence de contacts informels. - 8 juin. Certaines familles de victimes de l'attentat souhaitent que leurs avocats rejettent l'offre de dédommagement fait par la Libye en échange d'une levée des sanctions la visant. Les membres de plusieurs familles ont été reçus au département d'Etat américain; la majeure partie des 259 personnes tués à Lockerbie étaient des Américains. Selon une participante, un responsable a souligné que la Libye devait non seulement payer des indemnités, mais aussi reconnaître officiellement sa responsabilité dans l'attentat et renoncer formellement au terrorisme. (ANB-BIA, de sources diverses, 8 juin 2002)

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