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WEEKLY NEWS ISSUE of: 13-06-2002      PART #1/7

* Afrique. La mouche tsé-tsé - Quatre organisations internationales, dont la FAO et l'OMS, ont appelé à l'adoption d'une approche plus intégrée pour contrôler la mouche tsé-tsé, qui transmet la maladie du sommeil aux humains et la nagana au bétail. Ces maladies, qui sévissent dans 37 pays subsahariens, menacent 50 millions de personnes et 48 millions de têtes de bétail. "Il est estimé que 500.000 personnes, dont la majorité est morte à cause d'une absence de traitement, sont infectées par la maladie du sommeil", ont-elles affirmé dans un rapport conjoint paru le 6 juin. "La nagana a un impact sérieux sur l'agricultre africaine, avec des pertes annuelles dans la production de l'élevage évaluée à 1,2 million de dollars". (IRIN, Abidjan, 7 juin 2002)

* Afrique. OUA: manoeuvres de Kadhafi - Le chef de l'Etat libyen a mobilisé ses réseaux pour organiser, à Syrte, un sommet extraordinaire de l'Organisation de l'unité africaine avant le sommet prévu à Durban du 8 au 10 juillet. Objectif recherché: la prolongation de la période transitoire qui doit, en principe prendre fin à Durban, afin qu'il puisse accueillir chez lui le premier sommet de la future Union africaine. Un report qui lui permettrait d'entrer dans l'Histoire comme le premier président de l'Union, même si ce poste ne sera qu'honorifique. Ces manoeuvres agacent certains diplomates africains en poste à Addis Abeba, où l'on estime que la générosité financière du Guide ne lui donne pas tous les droits. (J.A./L'Intelligent, France, 10-16 juin 2002)

* Africa. Towards the World Summit On Sustainable Development - Urgent attempts are to be made by the UN to try to resuscitate the world's largest ever meeting on poverty and the environment, following the collapse of preparatory talks in Bali at the weekend. There are less than ten weeks to go until the start of the Johannesburg World Summit on Sustainable Development, which is expected to attract more than 100 world leaders and 60,000 delegates. But the chances of agreement between rich and poor countries before the start of the meeting is unlikely, and governments are expected to be embarrassed by their perceived failure to address the most pressing poverty and environmental issues. On 9 June, the blame for the collapse of the talks was put on rich countries, led by the US, who refused to compromise in several key areas including trade and finance. "The US came with more than 200 delegates and tried to water down or rewrite agreements already made and to avoid all binding commitments," said Oxfam International. "The grouping of poor countries was hopelessly fragmented." Friends of the Earth International accused the US of "hijacking" the meeting, with the help of Australia, Japan and Canada, and "trying to force through a free-trade agenda and doing all it could to prevent commitments." Other groups, including Greenpeace, issued a joint statement calling the meeting "a disaster for the poor and the environment." The August meeting in Johannesburg, a follow-up to the Rio Earth Summit in 1992, is intended to set a development path for the world over the next decade. (The Guardian, UK, 10 June 2002)

* Africa. Children in need - West Africa: West Africa is coming to terms with the extent of child labour. Governments have doubled their efforts to eradicate child labour and several initiatives are underway to fight the problem. Eritrea: UNICEF in Eritrea has warned that it is facing a serious shortfall in funding this year, putting vital work with vulnerable women and children at risk. Three of its programmes -- Mines Risk Education, HIV/AIDS Awareness, and Child Protection Programmes -- have so far received no finance. Kenya: Addressing 120 African religious leaders meeting in Nairobi on 10 June, to discuss the plight of children affected by HIV/AIDS, UNICEF's head, Carol Bellamy, said: "Nearly 14 million children under 15, almost all in Africa, have lost their mothers or both parents to AIDS...We may have broken a wall of silence among policy-makers and decision-makers. But there is a second wall of silence out there -- a wall that is keeping young people from learning about HIV, and stigmatising those who have it". Uganda: The Uganda Child Rights NGO Network has expressed alarm that: "Cases of child abuse have become rampant. People like aunties, uncles, brothers and sisters, abuse the children...Children are exposed to all kinds of situations, and some of them to abuse". (ANB-BIA, Brussels, 11 June 2002)

* Afrique. Assemblée sur les effets du sida - Une assemblée interreligieuse de trois jours s'est ouverte mardi 11 juin, à Nairobi (Kenya), sur le thème des coûts sociaux entraînés par le sida sur le continent. Organisée par la Conférence mondiale des religions pour la paix (WCRP), elle rassemble plus de 120 représentants, provenant de différents pays africains. Le débat est centré sur la tragédie qui touche des millions de jeunes orphelins. Parmi les participants, l'archevêque de Kampala (Ouganda), cardinal Emmanuel Wamala, le patriarche orthodoxe éthiopien, Abuna Paulos, et le vice-mufti du Conseil suprême musulman ougandais, le sheikh Twaib Mukuye. Sont également présents l'ex-président tanzanien Ali Hassan Mwinyi et l'archevêque anglican de la ville du Cap (Afrique du Sud), Winston Njongonkulu Ndungane. Les travaux font partie de l'Initiative pour redonner espoir aux enfants africains (Hope for African Children Initiative, HACI), conçue au cours de l'été 2000 par plusieurs organisations non gouvernementales internationales: Care, Plan, Save the Children, et The society for women and AIDS. Fondée en 1970 à New York, la WCRP cherche à favoriser le dialogue entre les communautés des diverses religions du monde pour trouver un parcours commun vers la paix. A partir de 1994, elle a commencé à mobiliser les communautés religieuses présentes dans les zones de crise, en les impliquant directement dans la prévention et la résolution des conflits et dans la reconstruction de la société civile. (Misna, Italie, 11 juin 2002)

* Afrique. 2e sommet mondial de l'alimentation - Le deuxième sommet mondial de l'alimentation, organisé par la FAO, se déroule à Rome du 10 au 13 juin. Quelque 110 chefs d'Etat et de gouvernement doivent s'y retrouver pour relancer la lutte contre la faim dans le monde. Au premier sommet, en 1996, on s'était fixé comme objectif de ramener le nombre de personnes souffrant de malnutrition de 800 millions à 400 millions d'ici à 2015. Pour y arriver, il aurait fallu que le nombre d'affamés diminue de 22 millions chaque année; mais il n'a baissé que de 6 millions par an. Pour remobiliser la communauté internationale, la FAO a élaboré un nouveau plan qui nécessiterait 24 milliards de dollars d'investissements publics supplémentaires. La FAO note en plus que les subventions des pays industrialisés à leur agriculture font une concurrence injuste à celle des pays pauvres. Ceux-ci pour leur part, n'investissent pas assez dans les zones rurales, provoquant ainsi un exode des paysans vers les bidonvilles urbains. De plus, de nombreux pays en développement ont abandonné la production de leurs aliments de base au profit de produits destinés à l'exportation, de sorte qu'ils sont contraints d'importer des produits de base. -- A la veille de l'ouverture du sommet, le pape Jean Paul II a appelé les dirigeants à donner une nouvelle impulsion à la lutte contre la faim dans le monde. Il a évoqué notamment la crise alimentaire en Angola, où un demi-million de personnes sont actuellement menacées par la famine. Rappelons que près de 13 millions de personnes sont menacées par la famine en Afrique australe. Et L'ONUSIDA estime que plus de la moitié des 28 millions de personnes infectées par le virus du sida en Afrique subsaharienne vivent dans les régions rurales: la maladie dévaste des milliers de communautés de paysans, les familles se débattant pour produire suffisamment pour survivre. -- A l'ouverture du sommet, les pays riches, qui devraient permettre à la FAO de lutter contre la faim dans le monde, étaient cependant les grands absents. Si les leaders des pays pauvres étaient présents, les chefs d'Etat des pays industrialisés n'étaient que quelques-uns: les Italiens bien sûr (pays hôte), le président Ciampi et le Premier ministre Berlusconi, l'Espagnol Aznar et le président de la Commission européenne Prodi. Le directeur général de la FAO, Jacques Diouf, a dénoncé l'indifférence que rencontre la faim dans le monde. -- Les représentants des pays en développement ont exhorté, mardi 11 juin, l'Union européenne et les Etats-Unis à cesser leurs subventions et à ouvrir leur marché: "Nous sommes pauvres, vous êtes riches: équilibrons le jeu", ont-ils plaidé. Les structures du commerce international défavorisent les paysans des pays en développement qui ne peuvent concurrencer les cultures subventionnées des pays riches, ont affirmé les représentants de plusieurs pays pauvres. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 juin 2002)

* Africa. World Food Summit in Rome - 10 June: A world food summit in Rome was on the verge of becoming a fiasco on its opening day when western leaders stayed away, prompting accusations of indifference to the fate of malnourished and starving people. Western governments appeared to snub the UN and third world countries by sending civil servants and ministers rather than prime ministers and presidents, with Britain sending the lowest-ranked delegation of all. Dozens of heads of government from Africa, Asia and Latin America came to what was billed as an effort to halve the number of hungry people, from more than 800 million to 400 million, but only Spain and Italy gave the summit the same priority. As prime minister of Italy Silvio Berlusconi was the host and Spain holds the European Union's rotating presidency, effectively obliging Jose Maria Aznar to leave Madrid. But they were the only two leaders of the Organisation for Economic Cooperation and Development, a club of 29 wealthy countries, in attendance. UN officials were incandescent that the summit's credibility was dented before it even started. Jacques Diouf, the director general of the UN's Food and Agriculture Organisation (FAO), which organised the meeting, made a bitter, ironic denunciation of the absentees. 11 June: Leaders of developing countries urge the European Union and the United States to remove farm subsidies and open their markets. Developing countries are telling the US and the EU that free trade is essential to enable their poor farmers to compete with the subsidised farmers of the rich industrialised world. 12 June: The Summit ends with criticism on ineffectiveness in tackling global hunger. Delegates head home with a new pledge to accelerate efforts to reduce the number of people without enough to eat, from 800 million to 400 million by 2015. But critics say this pledge is exactly the same as five years ago and yet the number of hungry people has remained just the same. (ANB-BIA, Brussels, 13 June 2002)

* Southern Africa. Urgent talks to stem famine crisis - Nearly 13 million people in southern Africa face famine in the coming months because drought, floods and political upheaval have nearly halved grain production in the region this year, the United Nations' World Food Programme (WFP) warned on 6 May. UN agencies, donors and agricultural experts met in Johannesburg to coordinate appeals for about 4m tonnes of food until the next harvest, a year from now, and the massive logistical effort of delivering it to the hungry. "This is a crisis of enormous dimensions," the WFP's deputy director, Jean-Jacques Graisse, said. "The situation worsens with each day and needs urgent attention. The latest assessments indicate that 12.8 million people could face starvation in the year ahead. The situation will not improve until at least the next harvest in April 2003, and it could even get worse." Starvation is not the only threat. With HIV rampant in the region, undernourishment can weaken the immune system and accelerate the onset of full-blown AIDS. The food crisis has been brought about by a variety of calamities, from the severest drought in 20 years in Zambia to tornadoes in Lesotho, and has been compounded by the land invasions in Zimbabwe. The WFP said the number of people at risk will escalate in the coming months after the widespread failure of crops in the recent harvest. (The Guardian, UK, 7 June 2002)

* Africa/USA. O'Neill stresses targeting of aid - The United States and other wealthy nations must target financial aid toward poor countries where leaders will use it effectively, with measurable results, Treasury Secretary Paul H. O'Neill reiterated on 6 June. "If our assistance is not making a difference, or if we cannot measure our results to know what difference we have made, then we have to change our approach," O'Neill said in a speech at Georgetown University. O'Neill stopped short of announcing new policy recommendations during the speech, in which he recapped his recent nine-day trip to Africa. But the former corporate chief executive said he had seen that aid works "in the right environment." To help make the point, O'Neill told of people he met during the trip who were able to introduce clean water, HIV and AIDS medications and provide other help only by tailoring projects to suit the local culture and customs of a particular village. The Treasury chief also said the growth of private enterprise will do more in the long run to boost African economies than aid, and he called on African governments to foster private-sector expansion. Potential entrepreneurs and investors in Africa "have no chance for success without governments that fairly enforce laws and contracts, respect human rights and property, and fight corruption," O'Neill said. "Governments also must remove barriers to trade, and open their economies to investment." (Washington Post, USA, 7 June 2002)

* Afrique du Nord. Sommet de l'UMA - Le septième sommet de l'Union du Maghreb arabe (UMA: Algérie, Maroc, Tunisie, Libye et Mauritanie) est prévu à Alger les 21 et 22 juin. Le ministre algérien des Affaires étrangères a jugé "nécessaire", le 12 juin, de revoir les structures de l'UMA et de donner "plus de consistance" au processus de construction maghrébine. L'Algérie veut faire de ce sommet -- le premier au niveau des chefs d'Etat depuis 1994 -- un nouveau départ à ce processus. Cependant, on apprenait le même jour de sources diplomatiques marocaines, que le roi Mohammed VI ne participera pas à ce sommet et que le Maroc sera seulement représenté au "niveau gouvernemental". La construction de cet ensemble régional bute notamment sur le différend persistant entre Rabat et Alger sur la question du Sahara occidental. (AP, 12 juin 2002)

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