Weekly anb01315.txt #7



_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 31-01-2002      PART #5/7

* Nigeria/France. Louvre deal for Nigerian statues - France and Nigeria have come to an agreement over the provenance of three statues on display at the Louvre museum in Paris. The three 1,500-year-old terracotta figures, known as the Nok statues, were uncovered during a mining operation in Nigeria in the 1990s. Nigeria has agreed to allow the statues to remain in Paris on a 25-year renewable basis in return for France's admission that they are undisputedly the property of Nigeria. The statues left the country at a time when Nigeria prohibited the export of any archaeological relics. (BBC News, UK, 30 January 3002)

* Réunion. Cyclone - L'île de la Réunion, un département français d'outremer, a connu le passage d'un des plus violents cyclones que l'île ait connu depuis trente ans. Avec des pointes de vents soufflant à plus de 250 km/h, le cyclone Dina est passé le 22 janvier au soir au nord-ouest de l'île, provoquant des dégâts considérables. Toits arrachés, cultures détruites. La plupart des routes sont coupées. Grâce à un plan d'"alerte rouge", le bilan humain est plutôt rassurant: outre deux personnes blessées plus gravement à Saint-Denis, les pompiers ont pris en charge 135 blessés légers. L'effacement des traces du passage du cyclone devrait coûter plusieurs mois d'efforts. (D'après La Croix, France, 25 janvier 2002)

* Rwanda. Secousses sismiques - Plus de 1.500 maisons, dont des écoles, ont été détruites par les tremblements de terre qui secouent depuis une semaine la province de Gisenyi, au nord-ouest du Rwanda, voisine de la ville congolaise de Goma et du volcan Nyiragongo. Lors de ces tremblements de terre, au moins neuf personnes ont été tuées et 108 blessées. (ANB-BIA, de sources diverses, 26 janvier 2002)

* Rwanda. Les rescapés rompent avec le TPIR - Dans un communiqué publié le 24 janvier, les associations des survivants du génocide ont annoncé la suspension de leur collaboration avec le Tribunal pénal international pour le Rwanda, et appellent l'Etat rwandais à faire de même. L'Association des veuves du génocide (AVEGA) et le collectif des organisations des rescapés IBUKA affirment avoir apporté leur collaboration au TPIR depuis le début en 1995, dans tous les services dans lesquels on avait sollicité leur aide. Elles disent avoir supporté les anomalies manifestes et les erreurs de fonds et de procédure qui ont été observées. Parmi ces anomalies elles énumèrent notamment: l'engagement comme enquêteurs du TPIR de personnes impliquées directement dans le génocide; la sécurité des témoins à charge; la persécution et le harcèlement des témoins à charge, principalement des femmes. AVEGA et IBUKA déclarent qu'elles ont protesté de plusieurs manières, notamment par des lettres ouvertes, des manifestations pacifiques, des rencontres et des échanges de vues. Mais toutes ces démarches n'ont donné aucun résultat. Un dernier cas de non-protection de témoin a fait déborder le vase. - Le 27 janvier, le greffier du TPIR, Adama Dieng, a quitté Kigali au terme d'une visite de trois jours, dominée par la décision des rescapés du génocide. Les responsables de ces organisations n'ont pas fléchi et ont posé un certain nombre de conditions pour reprendre leur collaboration. (D'après Hirondelle, Arusha, 25-27 janvier 2002)

* Rwanda. Activists in detention - On 31 January, Amnesty International said the Rwandan authorities should make public any charges against two Catholic lay figures arrested over the weekend and release them promptly if there is no adequate legal reason for their detention. Laurien Ntezimana worked for reconciliation between Hutu and Tutsi before and after the genocide that killed at least half a million Tutsi in 1994. Didace Muremangingo, a young survivor of the genocide, more recently joined Ntezimana in publishing a local journey called Ubuntu. Local judicial authorities say warrants were issued for their arrest on a matter related to their journal but refused to explain further. (Amnesty International, 31 January 2002)

* Rwanda. Militants pour la paix arrêtés - L'arrestation, le samedi 26 janvier à Butare (sud du Rwanda), de deux figures de la société civile, le théologien Laurent Ntezimana et Didace Muremangingo, animateurs de l'association "Modeste et innocent", qui forme des animateurs pour la paix, suscite l'inquiétude. Les deux hommes -- l'un Hutu, l'autre Tutsi -- étaient toujours détenus, lundi, à la brigade de Butare, vraisemblablement en liaison avec le lancement récent d'un journal de leur association "Ubuntu" (Humanité). Ubuntu a utilisé le terme "ubuyanja" (qui signifie la renaissance de la force), un terme qui apparaît dans le nom d'un parti politique que l'ancien président Bizimungu a tenté d'organiser mais qui a été déclaré illégal. Il y a quelques semaines, l'association avait été chassée des locaux du groupe scolaire de Butare qu'elle occupait, apparemment à la suite de pressions de la police, et s'était réfugiée au monastère des bénédictines de Sovu. Laurent Ntezimana a travaillé pour la réconciliation entre Hutu et Tutsi avant et après le génocide. Muremangingo, jeune survivant du génocide, s'était récemment joint à lui. Le 30 janvier, Ntezimana a été transféré de Butare à la capitale Kigali. Diverses organisations, dont Human Rights Watch, se sont mobilisées pour demander que les autorités rwandaises rendent publique toute charge qui pèse contre ces deux personnes ou de les relâcher immédiatement. (ANB-BIA, de sources diverses, 31 janvier 2002)

* Sierra Leone. Voter registration begins - 24 January: Today, voters are due to start registering for elections. This comes just a week after President Ahmad Tejan Kabbah officially declared that the brutal 10-year civil war was over. Presidential and parliamentary elections are scheduled to take place in May. The former rebels of the Revolutionary United Front (RUF) are planning to stand as a political party, although many Sierra Leoneans want their leader, Foday Sankoh to be prosecuted for alleged war crimes. Over the next two weeks, officials from the electoral commission will travel throughout the country, using helicopters, vehicles and bicycles in an effort to register as many people as possible. There are considerable problems, not least the absence of an accurate census. But the head of the National Electoral Commission, Walter Nicol, says he is confident security measures will prevent any large-scale fraud during registration. At the same time, he accepts that the hundreds of thousands of refugees still in neighbouring Guinea and Sierra Leone were a problem. The commission had wanted to register the refugees in their camps, but the host governments had not responded to this request. 28 January: More UN volunteers have begun arriving in Sierra Leone to help with preparations for the elections. the new arrivals will join the 129 other UN volunteers already working in various capacities with UNAMSIL. 29 January: The former Armed Forces Revolutionary Council (AFRC) leader, Lt. Col. Johnny Paul Koroma (rtd) hs declared his intention to run for the presidency. (ANB-BIA, Brussels, 30 January 2002)

* Sierra Leone. Le pays se réorganise - Le 22 janvier, le Parlement sierra-léonais a adopté à l'unanimité la loi électorale dans la perspective des élections présidentielle et législatives du 14 mai prochain. Cette loi approuve la nomination de 5 membres de la Commission nationale électorale chargée de l'organisation et de la supervision de ces élections. Le 24 janvier, les inscriptions sur les listes électorales ont démarré dans les 14 circonscriptions du pays. - D'autre part, le président Kabbah a rebaptisé l'armée, devenue les Forces armées de la République de Sierra-Leone (RSLAF), appellation qui traduit les changements effectués récemment dans l'armée, qui n'a plus de forces navales, terrestres et aériennes séparées. Deux brigades des RSLAF se sont déployées dans différents secteurs du district diamantifère de Kono et à Kailahun, le long de la frontière libérienne, afin d'y assurer la sécurité et permettre l'organisation des élections. Par ailleurs, Johnny Paul Koroma, ancien chef de la junte, a informé qu'il quittait son poste de président de la Commission sierra-léonaise pour la consolidation de la paix, étant donné que sa mission était arrivée à son terme. Quelques jours plus tard, il a annoncé son intention de briguer la présidence lors des élections prévues en mai. Le 29 janvier, le Front révolutionnaire uni (RUF) a également annoncé que Foday Sankoh serait son candidat à la présidentielle. - Selon l'évêque de Makeni, Mgr Biguzzi, après le processus de désarmement, "on en est maintenant à la phase la plus délicate: la réconciliation". L'évêque souligne l'urgence d'éradiquer les causes de la guerre civile qui, durant une décennie, a ensanglanté le pays. "Défense de la justice, assainissement de l'économie, lutte contre la corruption et le chômage, sont quelques-uns des défis qui nous interpellent", a-t-il dit. (ANB-BIA, de sources diverses, 30 janvier 2002)

* Somalia. Arms banned on Mogadishu streets - 24 January: The Transitional National Government of Somalia has issued an ultimatum to Mogadishu residents not to carry weapons in the capital's streets. The authorities' move is another attempt to control the use of guns by ordinary people. Many Somalis own a variety of weapons ranging from short guns to Russian AK 47s. Some use them for self protection, while others for extortion. The proliferation of weapons in the capital Mogadishu has seen a rise in the number of bandit attacks on the streets. This directive follows the deployment of nearly two thousand police and military personnel at strategic points on Mogadishu's main streets to tackle banditry. Armed criminals have made the streets a no-go area for public transport and private cars. (ANB-BIA, Brussels, 25 January 2002)

* Somalie. Les affrontements continuent - La spirale de violence qui trouble la Somalie continue à faire des victimes. De violents combats entre le clan Garre (éleveurs) et le clan Jiddo (agriculteurs) ont eu lieu le samedi soir, 26 janvier, et dimanche dans le district de Qoryoley (80 km au sud de la capitale). Il y aurait une vingtaine de morts. D'autres affrontements ont été signalés le samedi à Bardera (450 km à l'ouest de Mogadiscio) dans la région de Gedo, entre les clans Marechan et Rahanwein; au moins 7 personnes auraient été tuées. D'autre part, dans la zone de Muduq, au centre de la Somalie, on signalait des batailles entre clans Bir et Habr Gedar, rivaux pour le contrôle de zones de pêche; selon des sources journalistiques, au moins 40 personnes auraient été tuées. (Misna, Italie, 28 janvier 2002)

* South Africa. Teachers raping pupils - One-third of rapes of young girls in South Africa are carried out by school teachers, according to a new report. A study carried out by the Medical Research Council of South Africa says child rape is becoming commonplace in the country, with many victims under the age of 15 years. The report's authors say the South African Government has been slow to educate the population about sexual abuse and has failed to provide adequate medical care for victims of sex attacks. The findings follow a rise in reported sex crimes against young children in South Africa, including rapes of babies, some just months old. The results of the survey were published in the British medical journal The Lancet. According to the survey, 85% of children who were raped were between 10 and 14-years-old. Child rapes 85% of victims aged 10-14 years 15% of victims aged between five and nine years 33% of child rapes committed by teachers 21% carried out by relatives or strangers 10% committed by boyfriends Fifteen per cent of attacks took place against children between the ages of five and nine. The survey found that the same proportion of attacks were carried out by victims' relatives as they were by strangers, while a large proportion were perpetrated by boyfriends of the victims. One of the survey's authors, Rachel Jewkes, said the phenomenon was a major concern. (BBC News, UK, 25 January 2002)

* Afrique du Sud/UE. Accord sur les alcools - Le 28 janvier, l'Afrique du Sud et l'Union européenne ont signé près du Cap un accord sur les vins et spiritueux, qui élargira l'accès à l'Europe des produits sud-africains. En contrepartie, ceux-ci abandonneront d'ici à 2005, les appellations litigieuses comme porto, champagne, sherry, ouzo ou grappa pour l'exportation. L'accord, aboutissement de sept ans de tractations, avait été approuvé par les Quinze le 21 janvier dernier, et doit encore être ratifié par le Parlement sud-africain. Au terme de l'accord final, un comité conjoint d'experts et officiels sud-africains et européens sera chargé de régler d'éventuels litiges. (D'après Belga, 28 janvier 2002)

Weekly anb0131.txt - Part 5/7