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WEEKLY NEWS ISSUE of: 31-01-2002      PART #1/7

* Africa. Action against the Media - Ethiopia: On 26 January, Zekarias Tesfaye, the publisher of the Amharic private weekly newspaper Netsanet, was arrested and detained by plainclothes police and security officers. He was released the same evening on payment of bail. Morocco: On 28 January, Reporters sans Frontières (RSF) protested the travel ban imposed on British journalist Nicolas Pelham, a former BBC correspondent in Morocco. Zimbabwe: On 24 January, RSF expressed its concern at government threats against journalists who may have entered the country illegally. "These journalists applied for tourist visas only because they had no other choice to cover the news. We ask the government to give them accreditation and let them work freely", said Robert Ménard, RSF's General Secretary. -- On 29 January, RSF condemned the refusal of a visa to one of its representatives, by the Zimbabwe embassy in Paris. (ANB-BIA, Brussels, 30 January 2002)

* Africa. World Food Programme - Malawi: On 28 January, it was reported that the World Food Programme (WFP) has pre-positioned rations at all 84 nutrition rehabilitation units it supports at hospitals and clinics across the country, to minimise the effect of this year's severe food shortages on children under five. Mauritania: On 25 January, the WFP said it had approved the distribution of 400 mt of wheat to 6,785 victims of adverse weather in Mauritania. The emergency aid, worth some $200,000, will be distributed in February. Namibia: On 28 January, the WFP said that it expected to secure funding soon to keep its food pipeline to refugees in Namibia flowing beyond March. Zambia: On 29 January, the WFP said it has started to distribute food to 1.2 million Zambians after a sharp decline in food production last year. (ANB-BIA, Brussels, 30 January 2002)

* Africa. UN reviews African peace efforts - 29 January: The UN Security Council has set itself the rather grand challenge of examining its record in dealing with the many conflicts and problems that currently afflict Africa. The day-long debate is loosely titled: "The Situation in Africa", and brings together UN diplomats, a number of African foreign ministers and the Secretary-General of the Organisation of African Unity. (ANB-BIA, Brussels, 29 January 2002)

* Africa. Developing nations fund calls on private sector - A group of financial institutions backed by the UK government will drive forward an international move, today, to bring private-sector investors into developing countries by launching a $300m infrastructure fund for Africa. Government support for the Emerging Africa Infrastructure Fund, to be launched today in London, reflects a growing feeling among development ministries and official agencies that private investment must take a greater role in helping the world's poorest countries to develop. The World Bank is mulling a private-sector development strategy designed to refocus its work on improving the climate for new investment, and the International Finance Corporation, the Bank's private-sector arm, is expected to participate in the Africa fund. But the move has proved controversial with some non-governmental organisations, who regard it as a fig-leaf for privatisation and deregulation of the public sector. (Financial Times, UK, 30 January 2002)

* Algérie. Opérations "coup de poing" - Neuf islamistes armés ont été tués et 30 autres arrêtés lors de plusieurs opérations des services de sécurité ces cinq derniers jours à Oran, Mascara, Chlef et Sidi Bel Abbes, dans l'ouest algérien, rapporte le quotidien El Khabar le 28 janvier. Tous ces islamistes feraient partie du Groupe salafiste combattant. Parmi les tués se trouve M'hinda Kaddour, alias Djaâfar, recherché depuis 1994 et qui était considéré comme le responsable logistique des groupes armés dans l'ouest du pays. Par ailleurs, le journal L'Expression affirme qu'un commando d'au moins une vingtaine d'islamistes armés s'est infiltré dans Alger pour tenter, par des attentats à l'explosif, de semer la panique dans la capitale. Les bombes qui ont explosé le 26 janvier à Bir Mourad Raïs, faisant trois blessés, et dans le centre d'Alger juste avant le mois du ramadan il y a deux mois, sont l'oeuvre, selon le journal, de ce groupe armé. Il y a quelques mois, un repenti du GIA avait révélé l'existence d'un "réseau dormant" à Alger, qui disposait d'au moins 4 kilos de TNT. (AP, 28 janvier 2002)

* Angola. Accident d'avion - Le 26 janvier, par très mauvais temps, un avion Antonov s'est écrasé dans la province angolaise de Moxico avec 30 passagers à bord, qui ont vraisemblablement péri. L'accident s'est produit dans les environs de Luena, à un millier de kilomètres au sud-est de la capitale Luanda. L'appareil était affrété par le gouvernement angolais, a précisé la radio nationale. (La Libre Belgique, 28 janvier 2002)

* Burundi. Affrontements - 25 janvier. Au moins 60 personnes ont trouvé la mort dans les affrontements qui durent depuis plus d'une semaine entre l'armée burundaise et la rébellion hutu, dans deux localités de Bujumbura, rapportent des témoins le 25 janvier, selon AP. Le 15 janvier, l'armée épaulée par des hélicoptères attaquait les rebelles éparpillés dans les collines près de Kanyosha. Au moins 24 personnes auraient été tuées, selon ces témoins gardant l'anonymat. Le même jour, l'armée a également attaqué d'autres positions rebelles près de Sare (au nord-ouest de Bujumbura). Cette bataille a déjà fait au moins 36 morts. L'armée a confirmé que ces opérations sont toujours en cours, mais son porte-parole a affirmé qu'il était impossible de dresser un bilan des victimes. Selon l'agence Misna, les personnes déplacées se comptent par milliers. Les soldats pratiqueraient une politique de "terre brûlée", en détruisant sur leur passage habitations et dépôts dans le but de priver les forces rebelles de tout soutien. Un grand nombre de réfugiés est descendu sur Bujumbura. Par ailleurs, selon l'agence burundaise Azania, le sommet, initialement prévu à partir du 31 janvier et qui devait réunir des représentants du gouvernement et de la rébellion dans une énième tentative de chercher à instaurer un cessez-le-feu, a été reporté à une date indéterminée à la demande des mouvements rebelles. - 28 janvier. Au moins 22 personnes ont encore été tuées depuis le vendredi 25 janvier, indique-t-on de source officielle. Dans Bujumbura rural, entre vendredi et dimanche, on a enregistré 19 morts parmi les villageois et les belligérants. Une embuscade sur la route Bujumbura-Rumonge a également fait trois morts. L'insécurité routière est à l'origine d'un mouvement de grève des transporteurs dans le nord-ouest. Depuis le début de l'année, une dizaine d'embuscades, accompagnées de pillages et d'incendies de voitures, ont endeuillé les usagers de la route reliant la capitale aux villes de Bubanza et Cibitoke, dans le nord-ouest. (ANB-BIA, de sources diverses, 28 janvier 2002)

* Burundi. Road ambushes - Rebels have stepped up road ambushes near Bujumbura. 11 people including a child and an elderly woman were killed in rebel road clashes and in a clash between rebels and government troops near the capital. The rebels from the ethnic Hutu majority opened fire on a minibus on 27 January on the road near Kabezi, some 20 km south of Bujumbura, killing three civilians. (CNN, USA, 28 January 2002)

* Burundi. Sénat et politique
27 janvier. La Cour constitutionnelle du Burundi a donné son agrément à 49 des 51 prétendants aux sièges du Sénat de transition. Des dossiers non conformes à la loi ont été rejetés, concernant les candidats des provinces de Rutana et de Ruyigi, qui seront remplacés dans les prochains jours par d'autres candidats. Les 17 provinces du pays sont toutes représentées dans des proportions variant de 2 à 4 sénateurs, dans le strict respect des équilibres politico-ethniques et régionaux. Dix femmes font leur entrée dans ce nouveau Sénat. Par ailleurs, celui-ci sera l'une des rares institutions du pays à s'ouvrir aux pygmées, qui vont avoir trois représentants. - 28 janvier. Un Parti pour la démocratie et la réconciliation (PADER) vient de voir officiellement le jour, à l'initiative d'un groupe de dissidents du parti majoritaire FRODEBU. Son principal promoteur, Augustin Nzojibwami, qui auparavant s'était autoproclamé président du FRODEBU, se dit déçu par toute la classe politique du pays et estime le PADER capable de "rompre définitivement avec l'ancien ordre bâti sur les mensonges et la haine ethnique...". Il s'en prend aussi à l'accord de paix interburundais d'Arusha, qui est à ses yeux "un pacte de tous les dangers, en ce sens qu'il institutionnalise l'ethnicisme comme seul critère d'accession au pouvoir". - D'autre part, l'ancien président burundais Jean-Baptiste Bagaza a déclaré qu'il comptait regagner son pays prochainement, sans toutefois préciser de date, au cours d'un entretien téléphonique avec l'agence Hirondelle. M. Bagaza, qui a dirigé le Burundi de 1976 à 1987, vit en exil en Ouganda depuis cinq ans. Il préside le Parti pour le redressement national (PARENA, pro-tutsi). L'ex-président ne pose pas de conditions pour son retour. (ANB-BIA, de sources diverses, 29 janvier 2002)

* Burundi. Refugees burned alive - Twenty-four Burundian refugees, including pregnant women and children, have been burned alive while trying to return home from camps in neighbouring Tanzania, reports said. Local news reports said seven were killed on 19 January and 17 more on 24 January. Almost 400,000 Burundi nationals live as refugees in Tanzania, having fled the civil war that broke out in Burundi in 1993 between mainly Hutu rebels and the Tutsi-dominated government. Tanzania also hosts refugees from other African countries and on 30 January, President Benjamin Mkapa said his country could no longer cope and urged the international community to do more. The attacks by unidentified assailants took place in the Tanzanian villages of Gakonko and Kaziramihunda, close to the border. The governor of Ruyigi in eastern Burundi, Isaak Bujaba, told an independent radio station in Bujumbura that two pregnant women were among the dead. "There are investigations under way by the Tanzanians and the Burundians," Mr Bujaba was quoted by the Reuters news agency as telling the radio station. "For now, we don't know who committed this act," he added. Aside from the pregnant women, children as young as three years old are reported to have died in the attacks. (ANB-BIA, Brussels, 30 January 2002)

* Centrafrique. Force de maintien de la paix? - En milieu de semaine, le Premier ministre centrafricain M. Martin Ziguele a lancé une campagne de désarmement consistant dans la récupération des armes de guerre dont la circulation anarchique est source d'insécurité dans l'ensemble du pays, a-t-on appris le samedi 26 janvier à Bangui. L'opération financée par le PNUD, la Norvège, le Canada et l'Allemagne, aura une durée d'un an et a pour objectif de ramasser des armes de tous calibres en échange d'un programme de réinsertion socio-économique. -D'autre part, le 26 janvier à Tripoli, s'est déroulée la 6e session extraordinaire de l'organe central de l'OUA, centrée sur la crise en Centrafrique. Elle a pris fin par un appel à toutes les parties pour régler leurs différends par le dialogue, insistant notamment sur les mesures entreprises pour améliorer le climat socio-politique, y compris la décision de mettre fin à toutes les procédures judiciaires engagées contre le général Bozizé et ses partisans. Le président Patassé ayant demandé le déploiement d'une force de maintien de la paix dans son pays, l'organe central de l'OUA a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à examiner rapidement et positivement cette demande. (D'après PANA, Sénégal, 27 janvier 2002)

* Congo-Brazza. Campagne présidentielle - Le 25 janvier, la radio publique, citant un décret du président Nguesso, a annoncé que la campagne pour l'élection présidentielle commencera le 20 février pour se terminer le 8 mars. L'élection se tiendra le 10 mars, et le deuxième tour le 7 avril. Cependant, l'ancien président de l'Assemblée nationale, André Milingo, et l'ex-ambassadeur Côme Mankassa, deux candidats à la présidentielle, ont appelé à la suspension du processus électoral en raison des irrégularités constatées lors du référendum constitutionnel du 20 janvier dernier. (D'après PANA, Sénégal, 25 janvier 2002)

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