Weekly anb11084.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 08-11-2001      PART #4/6

* Liberia. Illegally importing arms - A United Nations report on arms smuggling to Liberia, due to be considered by the UN Security Council, has found widespread violations. It recommends that Liberian raw timber exports, a major source of government income, be banned. East European and West African governments, as well as private international arms dealers, are found by the detailed report to have ensured a steady flow of new weapons to Liberia despite theoretical UN bans on the trade - which were designed to reduce military activity in the west African region. In addition to the arms embargo, the UN has already banned Liberia from trading in diamonds, accusing it of selling them on behalf of a rebel group in neighbouring Sierra Leone, in exchange for weapons. The UN panel of experts report says that as a result of this gemstone ban, the amount of diamonds now being traded through Liberia, has been reduced. In November last year, thousands of machine guns were exported from Slovakia to Liberia using forged papers known in the arms trade as End User Certificates. A few months later, more than 100 tonnes of ammunition was shuttled to Liberia from neighbouring Ivory Coast in an arrangement financed by Russian arms dealers. (BBC News, UK, 5 November 2001)

* Libya. Soco in link with Libyan oil interests - Soco International has formed an exploration joint venture with Libyan interests, despite US sanctions barring the top Americans in the UK-quoted company from dealing directly with the oil-rich North African state. To overcome this political barrier, Soco has set up a subsidiary, Soco North Africa, to take a 43 per cent stake in Odex Exploration, its joint venture with Oil invest. The latter is a private Dutch holding company held 45 per cent by the Libyan state oil company and trade bank. After selling its Russian assets for $50m in a deal completed last week, Soco had signalled its intention to look for oil that was cheaper and easier to exploit in North Africa and the Middle East. The switch has been likely ever since the Toro group of Middle East energy investors became Soco's largest shareholder, with 29 per cent, a couple of years ago. Rui de Souza, the Portuguese head of the Toro investors group and a non-executive director of Soco, said he would take charge of Soco North Africa's interest in Odex, along with Soco's Canadian head of operations. This is designed to screen Soco's two top Americans -- Ed Story, the chief executive and Roger Cagle, the chief financial officer -- from involvement in Libya. Odex will focus mainly on Libya "which is good for low risk exploration," said Mr de Souza. (Financial Times, UK, 5 November 2001)

* Libye. Condamnations pour corruption - Opération "Mains propres" en Libye. Un tribunal a condamné le ministre des Finances al-Ajili Brini à un an de prison et 46 hauts fonctionnaires à des peines allant d'un à 19 ans de détention pour corruption, selon la presse locale. La mesure fait suite à une enquête menée sur un détournement de fonds publics impliquant 51 accusés. Parmi les condamnés figurent aussi l'ancien ministre des Finances Abdallah Mal et l'actuel responsable du Conseil général de la planification Tahar Jehimi, condamnés respectivement à 3 et 1 an de prison. (Misna, Italie, 5 novembre 2001)

* Madagascar. L'origine ethnique au débat politique - A moins d'un mois du début de la campagne électorale en vue de l'élection présidentielle du 16 décembre, la question de l'origine ethnique est au centre du débat dans le milieu politique malgache, en raison de l'origine d'un des candidats parmi les mieux placés, Marc Ravalamanana, originaire des Hauts plateaux et issu de l'ethnie Mérina. Le sujet est resté tabou durant de longues années. Depuis l'indépendance, aucun des présidents malgaches élus n'a été originaire des régions centrales. Le parti RPSD qui soutient le candidat, a affirmé que les questions liées à l'origine ethnique importaient peu désormais et que l'essentiel était de trouver une solution à la pauvreté de la majorité de la population. (PANA, Sénégal, 31 octobre 2001)

* Malawi. Treason trial judge resigns - 5 November: A high-profile treason trial in Malawi, in which four people are being accused of plotting to overthrow the government of President Bakili Muluzi, will have to start again following the sudden withdrawal of presiding judge, Justice Anaclet Chipeta. Mr Chipeta is himself facing court proceedings on charges of issuing judgements favourable to opposition parties. With two other judges, Justices Dunstain Mwaungulu and George Chimasula Phiri, Mr Chipeta is scheduled to appear before parliament in Lilongwe, tomorrow, at the start of their impeachment proceedings. The impeachment follows complaints by the ruling United Democratic Front (UDF), that the three senior judges were working in cahoots with the opposition. (ANB-BIA, Brussels, 6 November 2001)

* Mali. Visite du président Mbeki - Le 2 novembre, le chef d'Etat sud-africain Thabo Mbeki, accompagné de son épouse et d'une délégation d'une quarantaine de personnes dont 9 ministres, est arrivé à Bamako pour une visite d'Etat de trois jours au Mali. La visite est destinée à renforcer les relations bilatérales et à étudier les opportunités d'investissement. Plusieurs compagnies sud-africaines sont fortement impliquées dans des activités au Mali, notamment dans la recherche de l'or et dans l'énergie. Une délégation commerciale accompagnant le président va explorer d'autres opportunités d'investissement dans divers domaines. (PANA, Sénégal, 2 novembre 2001)

* Mozambique. Congrès de la Renamo - Le Congrès de la Renamo (Résistance nationale mozambicaine, opposition) s'est conclu le 2 novembre avec la confirmation d'Alfonso Dhlakama à la présidence du mouvement. Celui-ci a souligné que la Renamo resterait fidèle à son "engagement pour la paix". Ouvert le 29 octobre, le Congrès avait été interrompu par quelques incidents provoqués par des contestataires qui dénonçaient le train de vie des dirigeants alors que d'autres anciens combattants vivent dans la misère. (Misna, Italie, 3 novembre 2001)

* Nigeria. Tensions - 31 October: A dusk-to-dawn curfew imposed recently in central Benue State has been reduced by two hours following improved security. 1 November: The Ondo state government in southwestern Nigeria has banned open-air religious meetings by both Christians and Muslims in a bid to pre-empt an outbreak of religious clashes. -- A leader of the banned militia group, the Odua Peoples Congress, has been released on bail. He had been arraigned on a four-count charge of murder, stealing, robbery and illegal possession of arms. -- The northern State of Kaduna has introduced a modified form of Sharia in an attempt to keep Muslims and Christians in the state happy. Islamic punishments are not being introduced into the criminal code, but local communities are being given more power, through new customary and Sharia courts, which will deal with civil matters. 5 November: Ten people have been killed and hundreds more have fled from the town of Gwantu in Nigeria's northern state of Kaduna after a weekend of violence. Most of those who fled were Muslims, the minority community in the town. Government troops have been sent to the area to restore order. The violence began on 2 November after Kaduna introduced a modified version of Sharia or Islamic law in an attempt to keep Muslims and Christians in the state happy. Plans last year to introduce Islamic courts were put on hold after riots in the city of Kaduna in which more than 2,000 people were estimated to have died. -- Two prominent leaders have been arrested in Kaduna State in connection with the violence. (ANB-BIA, Brussels, 6 November 2001)

* Nigeria. Nouvelles émeutes interreligieuses - 5 novembre. De nouvelles émeutes interreligieuses ont éclaté dans l'Etat nigérian de Kaduna (nord), à la suite de l'instauration de la loi islamique, faisant au moins 11 morts et des dizaines de blessés, a annoncé la police le 5 novembre. L'an dernier, de premières tentatives d'instaurer la charia avaient déjà provoqué deux séries d'émeutes et des centaines de morts à Kaduna. Les nouveaux affrontements ont éclaté le 2 novembre, jour de l'entrée en vigueur de la charia, dans le district majoritairement chrétien de Sanga, situé dans le sud de l'Etat. Les heurts ont essentiellement mis aux prises des jeunes musulmans et chrétiens. La police affirme avoir réussi à restaurer le calme. - 7 novembre. Au cours d'une conférence de presse, le commissaire à l'information de l'Etat de Benue, M. Udende, a annoncé qu'au moins 550.000 personnes ont été déplacées par les effets conjugués des affrontements ethniques et des opérations militaires dans le centre du Nigeria. Ces personnes, réfugiées en dix camps dans cet Etat, sont victimes de la violence qui a ébranlé depuis juin les Etats de Nasarawa, Benue et Taraba. (ANB-BIA de sources diverses, 7 novembre 2001)

* Rwanda. Enfants de la rue - L'Unicef et divers ministères rwandais ont entrepris des efforts visant à sensibiliser les décideurs politiques et le public aux souffrances de 7.000 enfants en butte à une existence fragile dans les rues des villes du pays. La campagne, qui a débuté le 1er octobre et s'achèvera le 29 décembre, a commencé par des messages à la radio et à la télévision. Selon l'Unicef, 3.000 enfants de rue vivent à Kigali. Leur condition est le résultat de la pauvreté extrême, du génocide, d'autres massacres, du sida, et de l'incapacité des collectivités locales à s'occuper des plus vulnérables. Les enfants sont souvent considérés comme des délinquants, des voleurs, des maux à combattre par tous les moyens, au lieu d'être protégés. (IRIN, Nairobi, 5 novembre 2001)

* Sahara occidental. Visite de Mohammed VI - Le 1er novembre, le roi du Maroc Mohammed VI a entamé sa première visite au Sahara occidental, qui paraît destinée à affirmer la souveraineté du royaume sur ce territoire. Le Front Polisario a qualifié ce voyage de "provocation grave". Le monarque devait se rendre dans les trois principales villes de cette vaste région quasi désertique de plus de 260.000 km². Il a commencé par Dakhla, une ville portuaire de l'extrême sud, et s'est rendu ensuite au chef-lieu El Ayoun (centre). Il devait achever sa tournée le 2 novembre à Smara (est), mais cette étape a été annulée à cause d'une tempête de sable. La visite du roi semble toutefois avoir été un succès. Partout la foule lui a réservé un accueil enthousiaste et le voyage a pris l'allure d'une cérémonie d'allégeance à la couronne. - Le 6 novembre, à l'occasion du 26e anniversaire de la "Marche verte", le souverain marocain s'est dit déterminé à poursuivre une démarche de "développement intégré" du Sahara occidental et a exhorté les indépendantistes du Front Polisario à soutenir les propositions de l'Onu visant à accorder à ce territoire un statut d'autonomie vis-à-vis du Maroc. (ANB-BIA, de sources diverses, 2-7 novembre 2001)

* Western Sahara. Moroccan king stokes tensions - 1 November: King Mohammed of Morocco has started his controversial tour of Western Sahara. He is greeted by thousands of Moroccans and spurned by the independence Polisario Front movement. This visit, coincides with the anniversary of the so-called Green march of 1975, when hundreds of thousands of Moroccans marched into Western Sahara to claim it as their country. Thousands of people bearing flags and banners line the streets of Dakhla and Laaoune to greet the king. (ANB-BIA, Brussels, 2 November 2001)

* Sahara occidental. Le silence de Bouteflika - Le président algérien Bouteflika, reçu le 5 novembre par M. Bush à la Maison-Blanche, s'est présenté en allié solide des Etats-Unis dans sa campagne internationale contre le terrorisme, tout en insistant sur les crises dans le monde arabe et le conflit au Proche-Orient. Le commentaire paru dans le quotidien français Le Figaro, note cependant que M. Bouteflika n'a pas évoqué la question du Sahara occidental. On sait que l'Onu a décidé de geler l'organisation du référendum dans ce territoire et est désormais favorable à un statut d'autonomie dans un cadre marocain, une solution soutenue par les Etats-Unis. Le journal se demande si ce silence peut signifier une inflexion de la politique algérienne. En évitant de se prononcer, Alger laisserait la porte ouverte à un règlement autre que la solution du référendum et permettrait de continuer à explorer la fameuse "troisième voie". (D'après Le Figaro, France, 7 novembre 2001)

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