Weekly anb06282.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 28-06-2001      PART #2/7

* Bénin/Niger. Dispute territoriale - Le Bénin et le Niger viennent de signer un accord afin de soumettre leur différend frontalier à la Cour internationale de justice de La Haye aux Pays-Bas, en vue de sa résolution, a annoncé l'agence PANA le 21 juin. L'accord a été paraphé la semaine dernière à Cotonou. La Cour de La Haye devra déterminer la frontière exacte des deux pays sur l'île de Lete, sur le fleuve Niger, et dans la région de Mekrou. Les deux parties se sont engagées à se plier à la décision de la Cour. (IRIN, Abidjan, 22 juin 2001)

* Burkina Faso. Découpage en 13 régions - Le gouvernement burkinabé a adopté cette semaine un projet de loi portant organisation du territoire en 13 régions, a-t-on appris le 23 juin à Ouagadougou. Selon le projet de loi, la région est à la fois une circonscription administrative et une collectivité locale dotée d'un organe délibératif et administrée par un gouverneur. Cette nouvelle organisation répond au souci de décentralisation, a expliqué le ministre de l'Administration territoriale. Ce nouveau découpage a été maintes fois réclamé par les partis de l'opposition. Il est plutôt d'ordre politique et ne vise que les prochaines consultations électorales, a déclaré un responsable politique. (PANA, Sénégal, 23 juin 2001)

* Burkina Faso. Sida - Les Nations unies, la Banque mondiale et l'Union européenne ont accepté de débloquer une enveloppe de 94 millions de dollars sur cinq ans pour aider le Burkina Faso à lutter contre le sida. Cette décision a été prise à l'issue d'une conférence de l'Onu tenue le 22 juin à Ouagadougou. Un peu plus de 7% des 11 millions de Burkinabé sont infectés du virus VIH. Le mois dernier, trois grands laboratoires pharmaceutiques ont accepté de réduire de 96% le prix du traitement anti-rétroviral, qui coûte maintenant entre 71 et 128 dollars, mais même ainsi il reste hors de portée de ce pays où le revenu moyen par habitant avoisine les 107 dollars. (AP, 23 juin 2001)

* Burundi. Employé d'une ONG tué - Le 21 juin, un employé local de l'ONG britannique Children Aid Direct (CAD) a été tué au cours d'une embuscade des rebelles des Forces pour la défense de la démocratie (FDD) à Bubanza, au nord-est du Burundi. Les rebelles qui ont tendu cette embuscade à 2 km de Bubanza vers midi, avaient pris en otage trois autres membres du CAD mais les ont relâchés quelque temps après, l'armée s'étant lancée à leur poursuite. (La Libre Belgique, 23 juin 2001)

* Burundi. Fears grow over rebels - Already, 200,000 people are said to have died in Burundi's civil war, more than 6 per cent of the 6.7m population is displaced, malaria recently reached epidemic levels, disruption and drought have caused severe food shortages and the economy has all but collapsed. Recent months have seen a new influx of ethnic Hutu rebels, both Burundian and Rwandan --forces which Kinshasa had sponsored to wreak havoc against the Rwandan-backed rebel administration in its eastern provinces but which it is now encouraging to return. A peace accord mediated by Nelson Mandela, the former South African president, and signed in the presence of Bill Clinton, the former US president, last August is making little progress and a parallel process in Gabon is confusing matters. There is no agreement on who will lead a three-year transition toward more equitable power-sharing and the rebels -- self-excluded from the process -- have not agreed to a ceasefire. With the spectre of Rwanda's 1994 genocide never far away, hardline Tutsis fearful of their security and privileges are also hampering progress. Over recent weeks, international observers have warned of a dangerous build up of forces. FDD (Forces for the Defence of Democracy) rebels are moving from Congo into Burundi's north-west, its northern forest and southern borders with Tanzania, whose refugee camps many say act as the rebels' logistical base. The FNL (National Liberation Front), a smaller group based around the capital, has grown more active, recently occupying Kinama, a suburb of Bujumbura. The government is fostering local Hutu defence forces to stave off an invasion and the capital is filled with troops. Humanitarian workers have seen growing insecurity over the last three months. A Children's Aid Direct driver was murdered only last week. (ANB-BIA, Brussels, 26 June 2001)

* Burundi. Le franc burundais - Le franc burundais (fbur), qui cotait à 800 pour un dollar américain en avril dernier, est actuellement à près de 940 pour un billet vert, entraînant des répercussions négatives sur l'index des prix en général. La même flambée du cours du dollar s'observe au marché parallèle, presque toléré au Burundi. A l'achat, il faut débourser 1.120 fbur pour un dollar, a-t-on constaté à Bujumbura. Par ailleurs, une pénurie de carburant pointe à l'horizon. De l'avis des analystes économiques locaux, l'Etat a le choix entre diminuer les prélèvements qu'il opère sur le litre d'essence à la pompe (vendu actuellement à 650 fbur), ou hausser le prix du carburant au risque d'aggraver la précarité du pouvoir d'achat des citoyens. (PANA, Sénégal, 27 juin 2001)

* Burundi. Mandela optimiste - Le 22 juin, M. Mandela, médiateur dans les pourparlers destinés à ramener la paix au Burundi après huit ans de conflit, a estimé qu'une percée était imminente. "Les choses avancent conformément à notre plan. Nous n'avons plus de problèmes au-dessus de nous", a-t-il déclaré à l'issue d'une rencontre avec le président burundais Buyoya. Il a fait état de progrès nets pendant cette rencontre, sans vouloir en fournir des détails. - Le 27 juin, M. Mandela a fait annoncer qu'il convoquera un sommet régional à Arusha le 23 juillet en vue de relancer le processus de paix au Burundi. Les 19 signataires de l'accord de paix d'Arusha ont été invités. - D'autre part, en fin de semaine dernière, six des sept partis hutu ont fait parvenir à M. Mandela une liste de "conditions et garanties pour la mise en place d'institutions transitoires". Le groupe demande notamment l'intégration de ses factions armées dans les nouvelles forces de défense sur un pied d'égalité avec les forces de police actuelles. Tant que le bloc tutsi s'obstine à rejeter le véritable partage du pouvoir, nous sommes persuadés qu'il n'y aura jamais de paix, a déclaré le groupe. (ANB-BIA, de sources diverses, 28 juin 2001)

* Cameroon. MPs at odds with minister over container terminal - Parliament in Cameroon has taken exception to a decision by Transport minister Christopher Nsahlai to put on hold the privatisation of the container terminal at the Port of Douala. Sources quoted Nsahlai as explaining his move on a need check the transparency of a deal in which the terminal was to be contracted to an association of container terminal operators. "This is a sensitive and vital sector of our economy," the minister told Parliament's Production Committee, after members criticised him for acting without full knowledge of the matter. A committee member intimated that Nsahlai did not as much as consult with the managing director of the Douala Port. In pursuance of a port reform programme, container terminal operators at Douala had asked to be given management of the terminal for a transitional period of five years, pending an international call to tender, as requested by the World Bank. The operators, who insist on being involved in the privatisation process, employ about 3,000 dock workers whose jobs, they argue, are at stake. (PANA, Senegal 24 June 2001

* Cameroun. L'Eglise et les droits de l'homme - La Conférence épiscopale camerounaise, réunie le 26 juin en session extraordinaire, a examiné les questions relatives aux droits de l'homme, notamment la sécurité des personnes et des biens. Les évêques se sont félicités des "réelles libertés" qui dans l'ensemble existent au Cameroun, et ont apprécié hautement le récent renforcement du personnel de la sécurité publique. Ils ont toutefois dénoncé les tortures subies par les personnes placées en garde à vue et ont exprimé leurs inquiétudes vis-à-vis de certains bandits qui opèrent parfois avec l'aide de membres des forces de l'ordre. Ils ont en outre dénoncé le fait que des bandits armés soient parfois libérés après versement d'une certaine somme. La conférence épiscopale dit apprécier les efforts de beaucoup de policiers et gendarmes, mais elle demande que les auteurs des atteintes aux droits de l'homme soient effectivement recherchés et poursuivis en justice. (PANA, Sénégal, 27 juin 2001)

* Centrafrique. Tensions et décrispation - Selon des sources concordantes, les Yakomas, ethnie de M. Kolingba, ont déjà payé un lourd tribut à sa tentative de putsch. La Ligue centrafricaine des droits de l'homme et la presse rapportent de nombreuses exactions dont les Yakomas seraient les principales victimes, sans pouvoir établir un bilan exact. Ces exactions ont pour effet de vider la capitale Bangui de tous les Yakomas et de paralyser plusieurs secteurs. Dans la situation d'insécurité qui prévaut à Bangui, malgré les déclarations officielles, il est difficile de faire la part entre ce qui relève de la chasse aux Yakomas, du banditisme pur ou des règlements de comptes. Les éléments de la Garde présidentielle continuent à boucler des quartiers entiers pour des fouilles qui s'accompagnent de toutes sortes d'exactions, selon de nombreux témoignages. -D'autre part, on assiste à une décrispation sur la scène politique centrafricaine avec la rencontre prévue le 25 juin à Bangui entre le président Patassé et les partis politiques et les syndicats. Cette réunion signifie que l'envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu, l'ancien président malien Amadou Toumani Touré, a au moins réussi à restaurer le dialogue politique entre tous les segments de la société centrafricaine. Le dialogue entre acteurs politiques et sociaux devrait, selon M. Touré, déboucher sur un plan d'action visant à promouvoir le processus démocratique et à reconstituer le tissu industriel du pays avec le soutien des bailleurs de fonds. (Ndlr.: Selon l'agence Misna, l'ex-président Kolingba aurait été arrêté en Ouganda, à l'aéroport d'Entebbe, et serait tenu prisonnier, d'après le journal New Vision du 22 juin). (PANA, Sénégal, 23 juin 2001)

* Central Afr. Rep. Yakomas hide as persecution continues - The Government has suspended the activities of the party of former president Kolingba, the Central African Democratic Rally (RCD). An official statement said procedures to dissolve the RCD will then begin. (Report from IRIN). 22 June. Three weeks after former ruler Andre Kolingba's failed coup, the Central African Republic's members of the Yakoma ethnic group are still hiding to escape reprisals directed against them. The reprisals against the Yakomas are being carried out by elements of the presidential guard, according to witnesses contacted in Bangui. The witnesses said the Yakomas, Kolingba's ethnic group, have suffered a lot since the abortive putsch which was crashed by troops loyal to President Ange-Felix Patasse. Patasse's troops were supported by a Libyan contingent and Congo RDC rebels of Jean Pierre Bemba to subdue the rebels. Since then, the CAR Human Rights League and the press have reported of several summary executions principally against the Yakoma community, although they could not establish the exact toll, carried out by the ruthless guards. The result of these killings is that the capital city of Bangui has been missing of its Yakomas. The result is that several sectors, especially in public administration and education, which they dominated, have been paralysed. (Report from PANA, 24 June). (ANB-BIA, Brussels, 25 June 2001)

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